Accompagnée d’une quinzaine de ministres, la Première ministre française Elisabeth Borne est arrivée dimanche à Alger pour une visite destinée à donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par les présidents des deux pays.
La cheffe du gouvernement a été accueillie par son homologue Aïmene Benabderrahmane à sa descente de l’avion.
« Le temps de l’incompréhension est derrière nous »
Elisabeth Borne au site algérien TSA avant son voyage.
Mme Borne a démarré sa visite par des gestes mémoriels, à l’instar du président Emmanuel Macron lors de sa visite fin août qui, après des mois de tensions, a permis de réchauffer les relations entre les deux pays.
Enjeux économiques
Mme Borne et son homologue algérien ont présidé dimanche une réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), dont la dernière édition remonte à 2017, où il fut surtout question de « coopération économique ».
Au final, c’est une douzaine d’accords pour une coopération future multilatérale. C’est ce qu’il faut retenir des 48 heures de voyage d’Élisabeth Borne en Algérie, qui entame sa dernière journée de déplacement. La cheffe du gouvernement et son homologue algérien Aïmene Benabderrahmane ont présidé ensemble un comité intergouvernemental, une sorte de conseil des ministres franco-algérien, symbole d’une réconciliation entre les deux pays.