14.57 % des électeurs ont voté par internet au second tour de la législative partielle des Français de l’étranger

14.57 % des électeurs ont voté par internet au second tour de la législative partielle des Français de l’étranger

C’est dans un climat d’incertitude politique en France que se tient le second tour de l’élection législative partielle des Français de l’étranger. Dans la 5e circonscription, nos compatriotes pouvaient d’ailleurs voter en ligne jusqu’à ce mercredi 8 octobre à midi (heure de Paris). Et 17 595  des 120 797 électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 14,57 %, ont ainsi déposé leur bulletin dans l’urne électronique. Les bureaux de vote « physiques » ouvriront, quant à eux, ce dimanche 12 octobre.

Une législative partielle dans le tourment politique français

Actuellement, les Françaises et Français d’Espagne, du Portugal, d’Andorre et de Monaco élisent leur prochaine députée. De l’autre côté des Pyrénées, comment nos compatriotes vont-ils réagir aux événements politiques que la France a encore connus ces derniers jours ? Dans ce climat tourmenté, les enjeux restent importants. Ils ont en tout cas la possibilité de s’exprimer au cours de ce second tour de l’élection législative partielle. Pour rappel, celle-ci est organisée à la suite de la décision du conseil constitutionnel de juillet dernier, obligeant le titulaire du poste, Stéphane Vojetta, à quitter son mandat.

Après la démission de Sébastien Lecornu de son poste de Premier Ministre, les Français de l’étranger votent pour choisir leur nouvelle députée

Lors du premier tour de ce scrutin qui s’est tenu le dimanche 28 septembre, deux femmes sont arrivées en tête. Ainsi, l’ancienne suppléante du député démissionnaire, Nathalie Coggia, soutenue par Renaissance, avait alors recueilli 26,35 % des voix. Elle devançait la candidate LFI–Les Écologistes, Martha Peciña créditée de 15,80 % des suffrages exprimés. Depuis, le Premier Ministre, Sébastien Lecornu a démissionné. C’est ce dimanche 12 octobre que se tiendra le second dans les bureaux de vote « physique », et que le nom de celle qui rejoindra l’Assemblée nationale sera alors connu.

Le vote par internet déjà décisif pour Nathalie Coggia ou Martha Peciña ?

120 797 de nos compatriotes sont inscrits sur les listes électorales de la 5e circonscription des Français établis hors de France, qui regroupe, rappelons‑le, quatre pays : l’Espagne, le Portugal, Monaco et Andorre. Parmi les électeurs en capacité de voter, ils sont donc 17 595, soit 14,57 %, des inscrits, à avoir d’ores et déjà exprimé leur choix en ligne. Le vote électronique était en effet ouvert du 3 octobre au 8 octobre à midi (heure de Paris).

Le vote par internet ouvert du 3 au 8 octobre - 5eme circonscription des Français de l'étranger
Le vote par internet ouvert du 3 au 8 octobre - 5eme circonscription des Français de l'étranger

Lors du premier tour, c’est un chiffre quasi similaire, soit 14,45 % des inscrits, qui avaient déposé un bulletin par internet, sur une participation finale de 17,02 %. Prenant en considération ce chiffre, le vote électronique est donc particulièrement significatif dans la participation globale pour cette élection législative partielle. Les jeux sont-ils alors déjà faits ?

Toutefois le vote à l’urne reste possible pour ce second tour de l’élection législative partielle dans la 5e circonscription des Français de l’étranger. Si vous souhaitez vous rendre physiquement dans un bureau de vote, ils seront ouverts le dimanche 12 octobre ouverts de 8 h à 18 h (heures légales locales). Un peu plus de 3 000 de nos compatriotes expatriés avaient privilégié cette modalité lors du premier tour. Seront-ils plus nombreux dimanche prochain ?

Il faudra cependant attendre le dimanche 12 octobre au soir pour savoir qui de Nathalie Coggia, ou Martha Peciña rejoindra les bancs du Palais Bourbon. Lesfrancais.press vous informera du résultat. Reste une question : pour combien de temps la nouvelle députée de la 5e circonscription des Français de l’étranger siègera‑t‑elle ? Dans un climat politique toujours incertain en France l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblé nationale reste une option possible.

Auteur/Autrice

  • Jérémy Michel est rédacteur en chef adjoint du média Lesfrancais.press. Il est également coach en développement personnel et formateur en communication. Jérémy a auparavant travaillé au sein de diverses institutions politiques françaises et européennes. Il a aussi été en charge des affaires publiques d’un grand groupe spécialisé dans la santé.

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