FC EXPAT
A plusieurs reprises notre invité a revêtu le maillot de l’équipe de France espoirs. Formé à Troyes, Paul Bernardoni a aussi porté la tunique de plusieurs clubs français. En ligue 1, il a ainsi connu les Girondins de Bordeaux, puis Clermont Foot. Il est également passé par Nîmes, Angers et Saint-Etienne. En 2023, il s’envole pour une première expérience à l’étranger, en Turquie. Paul ne restera que quelques mois en Süper Lig. En janvier 2024, il débarque en Suisse et découvre la Super League avec l’Yverdon-Sport FC. Un parcours fait de rebondissements pour ce gardien de but aussi passionné que passionnant.
Paul Bernardoni, la vie d’expatrié d’un Français en Suisse
Dès le début de ce podcast, le natif d’Evry nous explique la raison de son départ du championnat de France. « Je voulais vraiment connaître une expérience à l’étranger ». En écoutant l’interview de Paul Bernardoni vous saurez pourquoi il garde actuellement les buts d’Yverdon.
Ce club de l’élite Suisse accueille des joueurs des quatre coins du monde. Ce mélange culturel est « génial ». Pour notre compatriote, le football permet de jouer avec des personnes aux cultures différentes. Et faire en sorte de n’être qu’un sur le terrain. Il n’oublie pas de nous parler de son pays de résidence, la Suisse. « C’est fort agréable » de vivre sur les terres de la confédération helvétique nous dit-il. Et il nous en donne les raisons… même s’il a déjà reçu une amende pour mauvais stationnement !
Paul Bernardoni de la Super League en Suisse à l’équipe de France ?
Et le football dans tout cela ? Paul Bernardoni analyse pour nous le championnat helvétique. Un subtil mélange entre différentes inspirations. La combinaison romane, italienne et allemande fait que le jeu diffère d’un club à un autre. Entre Saint-Gall et Lugano par exemple, la conception tactique n’est pas la même.
Et pour les gardiens de buts, il y a une « école Suisse qui commence à être réputée ». Le dernier rempart d’Yverdon pense-t-il encore à l’équipe de France ? Ecoutez sa réponse dans ce podcast.
Les JO à Paris : même si ce n’est pas une date FIFA, les clubs doivent libérer les joueurs
Les jeux olympiques de Paris approchent. Paul Bernardoni a connu cet événement au Japon en 2021. Il évoque avec nous le souvenir de « cette expérience extraordinaire ». Il partage aussi un conseil : « être dans le village olympique ». Cette compétition n’est pas une date FIFA. Les clubs peuvent ainsi empêcher les joueurs de participer aux JO. Paul lance un appel à ses collègues footballeurs. « Ne pas hésiter à se mouiller » et à « faire savoir à sa direction l’envie de participer aux jeux ». « C’est l’opportunité d’une carrière » poursuit-il au cours de cette interview. Thierry Henry, le sélectionneur actuel de l’équipe de France Olympique ne dira pas le contraire.
Saint-Etienne, la pire ville de France ?
Enfin, dans la question « arrêt de jeu » Paul revient sur une expérience antérieure. Sa découverte de Saint-Etienne. Alors cette commune est-elle aussi horrible ? L’ASSE vaut-elle le sacrifice de résider dans cette ville ? Les Stéphanoises et Stéphanois seront, sans doute, heureux d’entendre sa réponse.
2eme mi-temps avec l’OM à Singapour : vainqueur du championnat des fan-clubs
En seconde partie, le FC Expat part pour Singapour à la rencontre de deux supporters de l’Olympique de Marseille. Sylvain Pingont et Jarar Mohamed animent le fan-club de l’OM dans cette partie de l’Asie. « La communauté francophone à Singapour est très tournée foot » nous informent nos invités dès le début de nos échanges. Un championnat des fan-clubs a même été créé.
Les fadas olympiens viennent d’ailleurs de remporter la compétition locale. Félicitations à eux. « Nous sommes très fiers de représenter l’Olympique de Marseille » à l’autre bout du monde, nous déclare Jarar. Aucune animosité sur les terrains, les matchs contre le PSG, Lyon et Saint-Etienne se passent parfaitement. « On est une communauté française avant tout » !
Un appel aux dirigeants de l’OM et à la CGA-CGM : envoyez-nous des maillots !
Un Olympique de Marseille qui gagne en Asie, cela devrait attirer le regard des dirigeants. Alors que les autres équipes engagées dans ce tournoi des fans reçoivent des équipements envoyés par la direction de leurs clubs respectifs, l’OM ne le fait pas. Sylvain et Jarar lancent cet appel à Pablo Langoria et Franck McCourt. Ils n’oublient pas de solliciter également le sponsor phocéen, CGA-CGM.
OM : à quand une politique de soutien pour les fan-clubs à l’étranger ?
Nos deux complices marseillais de Singapour souhaitent également que la direction olympienne relance une politique de soutien au club de supporters à l’étranger. « Depuis deux ans c’est silence radio » déplore Sylvain.
Expatrié à Singapour, un quotidien agréable dans un hub international
La vie des Français à Singapour est également abordée au cours de ce podcast. Nos deux « singapouriens » apprécient cette partie de l’Asie. On y trouve de nombreux atouts. Et comme de coutume, c’est par un (début de) chant de supporters que se termine l’interview. Un « Aux armes » tonitruant !
FC Expat est en écoute sur plusieurs plateformes
Auteurs/autrices
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Jérémy Michel a travaillé de nombreuses années pour des élus et a coordonné les affaires publiques européennes d'une grande entreprise française. Installé à Bruxelles depuis 2000, il est actuellement coach et consultant.
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