Alors que les jeunes Français de l’étranger peuvent exprimer leur volonté d’étudier en France à travers l’outil Parcoursup, une étude du cabinet Emerging dévoile que les entreprises internationales sont friandes des diplômes français. Une tendance qui se confirme depuis plusieurs années. Alors étudier en France, est-ce vraiment un sésame pour une carrière internationale ?
La France, deuxième au classement
D’après les retours de 11 000 managers basés dans 22 pays, le cabinet Emerging a établi un classement de l’employabilité des diplômés. Ainsi sans surprise parmi les dix premières universités les plus employables, six sont aux Etats-Unis, plaçant les jeunes diplômés américains comme les plus attractifs aux yeux des entreprises du monde. Cependant la France arrive en deuxième position, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne.
L’Hexagone compte au total 16 établissements sur un total de 250 classés dans l’enquête, parmi eux Centrale Supélec-Paris Saclay, HEC Paris, Polytechnique, l’Emlyon Business School, l’université de la Sorbonne, etc.
L’expertise privilégiée au savoir académique
Alors qu’en 2020 les entreprises considéraient encore l’excellence académique comme première qualité chez les jeunes diplômés, la donne a changé en 2021, les compétences réelles et l’expertise prenant le dessus. Le leadership, l’adaptabilité, l’autonomie, le volontarisme et les compétences techniques digitales sont désormais dans les qualités recherchées par les employeurs.
Ainsi selon les recruteurs de grandes entreprises mondiales, l’établissement d’enseignement supérieur français qui prépare le mieux ses étudiants au monde du travail est Centrale Supélec.
Dans le détail, ce sont les écoles d’ingénieurs françaises qui sont le mieux représentées. «Les écoles d’ingénieurs forment des diplômés opérationnels sur le terrain et c’est ce que recherchent les entreprises. Il y a une pénurie d’ingénieurs partout dans le monde. Enfin, on se rend compte qu’il y a besoin d’ingénieurs partout», analyse, auprès du Figaro Etudiants, Laurent Champaney, président de la Conférence des grandes écoles (CGE) et directeur général de l’École nationale supérieure des arts et métiers.
Laisser un commentaire