La Première ministre, Elisabeth Borne, a, elle aussi, fait un discours à la conférence des Ambassadeurs ce 01 septembre 2022 aux côtés de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et du Président de la République Emmanuel Macron.
Une nouvelle méthode de travail pour le Quai d’Orsay
Dans son discours, Elisabeth Borne a voulu insuffler une nouvelle méthodologie de travail à nos diplomates représentés par les ambassadeurs rassemblés pour cette conférence annuelle au Palais de l’Elysée.
« Pour mener à bien nos réformes, nous mettons en place une nouvelle méthode avec un dialogue accru avec les élus, avec les territoires. Une nouvelle méthode, davantage fondée sur l’écoute, sur le partage des options à notre disposition et des contraintes qui pèsent sur nous »
Elisabeth Borne, le 01 septembre à la Conférence des ambassadeurs
Un message qui a trouvé un écho important dans la communauté des élus locaux des Français de l’étranger, les Conseillers des Français de l’étranger. En effet, alors que la réforme du fonctionnement des conseils consulaires est en vigueur depuis les élections de mai 2021, les conflits entre représentants de la circonscription consulaire et les administration dans les consulats et postes diplomatiques se sont multipliés sans pour autant se généraliser.
Une situation que les Conseillers des Français de l’étranger ne comprennent pas, alors que leur mandat est bénévole et qu’ils disposent de peu de prérogatives, les consulats sont souvent peu enclins à partager avec eux les informations et les moyens d’action mis à disposition par l’Etat Français.
Travailler ensemble pour les Français de l’étranger
Elisabeth Borne a donc voulu rappeler le rôle des élus qui sont la voix des compatriotes dont le poste diplomatique a la charge.
C’est donc logiquement que la Première ministre demande aux fonctionnaires à l’étranger de dépasser les clivages et de participer à l’esprit de concorde qui devrait animer chaque représentant de l’Etat ou de la Nation à l’étranger. Comment accepter qu’un Consul interdise l’accès au consulat à un élu consulaire comme au Paraguay cet hiver ? Comment accepter que nos élus ne soient pas intégrés aux processus de décisions qui régulent la vie des expatriés ? Comment accepter que le choix des élus quant aux associations à soutenir ne soient pas respecté ?
Des questions qui ont su trouver un écho à Paris, maintenant la balle est dans le camps de l’administration ! Elle doit avec nos élus trouver un mode de fonctionnement respectueux de la démocratie et des choix de nos compatriotes.
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