Deux policiers "massacrés" en France

Deux policiers "massacrés" en France

Le ministre de l’Intérieur s’est déplacé ce jeudi matin dans le Val d’Oise où deux policiers ont été gravement blessés par balles la veille à Herblay.

Les deux policiers blessés à Herblay, dans le Val-d’Oise, ce mercredi soir ont été « massacrés littéralement », selon les mots du ministre de l’Intérieur. Les agresseurs avaient « selon toute vraisemblance la claire intention de tuer », a déclaré Gérald Darmanin après avoir rendu visite à l’un des deux agents agressés.

Touchés à plusieurs reprises

Mercredi soir, alors qu’ils étaient en planque à Herblay, habillés en civil, les deux fonctionnaires de police ont été agressés par trois individus, qui sont parvenus à s’emparer de leur arme avant de leur tirer dessus. L’un des agents a un pronostic vital engagé, il a été blessé par balle à la jambe, au scrotum et présente une fracture du crâne. Son collègue a été blessé par balle aux jambes et présente aussi des traces de coups.

Selon Gérald Darmanin, les deux agents de la police judiciaire de Cergy « poursuivait une enquête pour avoir des éléments sur une tentative d’enlèvement de quelqu’un qui était déjà connu des services de police lors qu’ils ont rencontré les individus ».

« Le mot roué de coups est trop léger », a estimé le ministre de l’Intérieur, les deux policiers ont été « massacrés ». Les agresseurs « ont ensuite pris leur arme pour tirer manifestement sept reprises, et six fois les balles ont touché les policiers », a expliqué Gérald Darmanin.

« Aucun intérêt ne justifie de massacrer de coups des hommes à terre, puis de prendre des armes, et à plusieurs reprises de tirer dessus alors qu’ils sont manifestement sans aucune défense »

Gérald Darmanin

Les agresseurs recherchés

Qualifiant cette attaque « d’actes de grande sauvagerie », le ministre assure que « personne ne pouvait manifestement ignoré qu’ils étaient policiers ». « Le principal, c’est de pouvoir arrêter les auteurs de ces actes ignobles, de les confondre, et comme l’a évoqué le garde des Sceaux, de les faire condamner », a poursuivi Gérald Darmanin.

Les trois agresseurs sont actuellement recherchés. À ce stade, leur identité et le mobile de cette agression demeurent inconnus. Le parquet de Pontoise a annoncé ce jeudi matin dans un communiqué l’ouverture d’une enquête en flagrance du « chef de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique en bande organisée ».

Auteur/Autrice

  • L'AFP est, avec l'Associated Press et Reuters, une des trois agences de presse qui se partagent un quasi-monopole de l'information dans le monde. Elles ont en commun, à la différence de son prédécesseur Havas, de ne pas avoir d'actionnaire mais un conseil d'administration composé majoritairement d'éditeurs de presse.

    Voir toutes les publications
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire