Résultat, la GSA, Spaceopal, la co-entreprise italo-allemande détenue par l’agence spatiale allemande (DLR) et Telespazio, et Thales Alenia Space ont dû reconfigurer le plus vite possible les sites pour les refaire fonctionner. L’enquête a donc permis d’éliminer un dysfonctionnement des antennes de synchronisation, un temps suspectées par l’ESA. Surtout, elle a quasiment exclu une cyberattaque (malware….) ou un acte malveillant, qui aurait perturbé le système Galileo.
Un comité d’enquête indépendant
Dès que l’incident a été déclaré, une commission de révision des anomalies a été convoquée et des procédures de récupération urgentes ont été activées dans les infrastructures Galileo concernées. Des équipes opérationnelles ont travaille sur des actions de récupération 24h/24h et 7 jours sur 7 pour restaurer les services de navigation et de synchronisation Galileo dès que possible. Sur la base des résultats des activités de dépannage, plusieurs éléments de l’infrastructure au sol ont pu être réinitialisés.
« Nous allons créer un comité d’enquête indépendant chargé d’identifier les causes profondes de l’incident majeur, a précisé la GSA dans son communiqué. Cela permettra à la Commission, en tant que gestionnaire de programme, de tirer les leçons de la gestion d’un système opérationnel regroupant plusieurs millions d’utilisateurs dans le monde, en collaboration avec l’Agence européenne de la sûreté de l’UE ».
Ce comité d’enquête indépendant devrait permettre de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé et donc éliminer les fausses informations. Car déjà l’ESA semble chercher à se dédouaner en trouvant des boucs émissaires, comme Thales Alenia Space, fabricant des antennes de synchronisation. Ce qui semble illégitime puisque l’enquête a éliminé cette cause.