800.000 manifestants, c’est le chiffre le plus élevé depuis le début des manifestations pro-démocratie à Hong Kong, en juin dernier. Dans la soirée, les manifestants ont allumé la lumière des smartphones, créant une rivière de lumière. Deux semaines après le triomphe des candidats pro démocratie lors des élections locales du 24 novembre, et le vote au Congrès américain d’une loi liant le respect du statut spécial de l’île au statut économique accordé par Washington et promouvant les « droits humains et la démocratie », cette manifestation était une réponse aux intimidations et aux menaces lancées par le PC chinois et ses relais locaux.
Des centaines de personnes ont été arrêtées, mais la Chine se refuse à une solution de force, qui, outre les dégâts qu’elle provoquerait pour son image internationale, aurait des répercussions économiques et financières considérables sur l’empire du milieu.
La bourse de Hong Kong résiste, malgré les soubresauts, et se montre plus attentive au ralentissement de la croissance et aux incertitudes des négociations commerciales avec les Etats-Unis qu’aux menaces pesant sur le statut de l’île. Comme si le monde de la finance considérait une intervention chinoise comme impossible.
Ce n’est pas tout à fait le cas au Consulat de France, où les procédures d’alerte et d’évacuation de la communauté française ont été révisées.
A noter que cette manifestation avait été autorisée par la police, ce qui était devenu rare ces dernières semaines. La plupart des manifestations avait alors lieu sans autorisation.
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