Paris tient à décrocher le contrat naval, dont 4 frégates neuves, quitte à faire un nouveau geste en donnant deux bâtiments de la Marine nationale.
Avions, bateaux, un juteux marché grec
La ministre des Armées, Florence Parly, se rendra ce jeudi 25 mars en Grèce dans le cadre des cérémonies marquant le bicentenaire de l’indépendance du pays, le 25 mars 1821. Une indépendance dans laquelle la France a joué un rôle. En effet, face à l’Empire ottoman, une expédition navale russe, française et britannique détruisit la flotte turco-égyptienne lors de la bataille de Navarin en 1827. Puis, la France s’engagea dans l’expédition en Morée (Péloponnèse) en 1828.
Le choix de la ministre des Armées pour représenter Emmanuel Macron n’est pas anodin puisque la France et la Grèce continuent de négocier des marchés d’équipements militaires.
Certes, la vente de dix-huit Rafale est réglée, mais celle de la composante navale dont la Grèce veut s’équiper ne l’est pas encore. Paris espère fournir quatre frégates neuves et décrocher la rénovation de quatre frégates de construction allemande.
Le Jean-Bart et le Latouche-Tréville
Si la France devait remporter le gros lot, elle se propose de céder gratuitement à la marine grecque deux frégates tricolores, le Jean-Bart (lancée en 1988), et le Latouche-Tréville (lancée la même année). Ces deux navires terminent leur carrière au sein de la Marine nationale, mais ils ont encore un beau potentiel et pourraient être rapidement rénovés et remis à la Grèce.
La frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville est d’ailleurs en arrêt technique jusqu’au mois de juin 2021, à Brest. C’est sa dernière période d’entretien majeur avant son retrait du service programmé pour 2022. Par ailleurs, le 4 mars, à Toulon, s’est terminée la carrière opérationnelle de la frégate antiaérienne Jean-Bart, après une ultime mission en Méditerranée orientale et dans l’océan Indien.
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