Ahlem Gharbi, nouvelle Directrice de l'Institut Français d'Alger

Ahlem Gharbi, nouvelle Directrice de l'Institut Français d'Alger

Depuis septembre 2021, l’ancienne conseillère spéciale d’Emmanuel Macron pour le Maghreb, Ahlem Gharbi, a pris la tête de l’Institut Français d’Alger tout en occupant les fonctions de conseillère culturelle de l’Ambassade sur place.

Une conseillère d’Emmanuel Macron

Depuis sa nomination en mai 2017 au cabinet présidentiel français, Ahlem Gharbi s’était montrée discrète voire très discrète. Cette quadra connaît bien la fonction publique. Si elle a quitté le groupe Total, où elle était directrice déléguée pour les affaires internationales chargée de la zone Afrique du Nord, Moyen-Orient et Afrique depuis 2015, pour rejoindre l’Élysée, elle avait déjà servi l’État tout au long des années 2000.

En effet en 2004, elle avait rejoint le ministère des Affaires étrangères comme responsable Afrique du Nord et Moyen-Orient du service des affaires immobilières. Elle gravit les échelons jusqu’à devenir conseillère diplomatique à la représentation française auprès de l’ONU.

Depuis juin 2017, elle accompagne Emmanuel Macron dans tous ses voyages en pays musulmans, que ce soit en Egypte (elle était en poste au Caire lors de la révolution), au Maroc, en Algérie ou en Tunisie, pays dont elle détient aussi la nationalité.

Ahlem Gharbi aux fenêtres de l’Ambassade française au Caire pendant la Révolution

Direction l’Algérie

Alors que le mandat d’Emmanuel Macron se termine, les grandes manoeuvres ont commencé pour « recaser » les conseillers. C’est ainsi qu’Ahlem Gharbi prend la direction de la capitale algérienne, pays aux liens si forts et si compliqués avec la France. Elle s’y est présentée en rappelant ses « racines ».

« Enthousiasme de découvrir également une autre partie de moi car mon arrière grand-père était un Algérien installé en Tunisie au début du XXe siècle.« 

Ahlem Gharbi

De grandes ambitions pour l’Institut Français

Fidèle à sa réputation de grande « bosseuse », elle ne vient pas pantoufler comme certaines mauvaises langues le laissent sous-entendre au Quai d’Orsay.

Dès on arrivée, elle a présenté une lettre cadre pour l’établissement organisée autour de 3 axes tant à destination des Algériens que des Français installés sur place ou les bi-nationaux :

  • soutenir les jeunes créateurs
  • partager l’amour du français et la richesse des cultures d’expression francophone
  • se retrouver autour de notre héritage commun méditerranéen.

Elle a aussi annoncé une bonne nouvelle, alors que l’établissement était fermé dans un premier temps puis en mode minimum, il devrait retrouver une activité normale d’ici la fin de l’année. La condition ? Que la situation sanitaire continue de s’améliorer.

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