Après trois ans d’effort, plus personne n’y croyait. Le Royaume-Uni et l’UE sont pourtant parvenus à un accord peu avant midi jeudi 17 octobre. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker demande désormais aux chefs d’Etat de ratifier l’accord en question.
« Il est grand temps de terminer le processus de retrait, et de passer le plus rapidement possible à la négociation pour le partenariat futur entre le Royaume-Uni et l’UE ».
????? Where there is a will, there is a #deal – we have one! It’s a fair and balanced agreement for the EU and the UK and it is testament to our commitment to find solutions. I recommend that #EUCO endorses this deal. pic.twitter.com/7AfKyCZ6k9
— Jean-Claude Juncker (@JunckerEU) October 17, 2019
« Là où il y a une volonté, il y a un accord – nous en avons un ! Il s’agit d’un accord juste et équilibré pour l’UE et le Royaume-Uni et que témoigne de notre engagement à trouver des solutions. Je recommande que le Conseil européen l’approuve » a immédiatement réagit sur Twitter le président de la Commission Jean-Claude Juncker.
Michel Barnier, le négociateur européen pour le Brexit doit donner une conférence de presse pour présenter l’accord, qui devra être validé par les chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles, à l’occasion du sommet européen qui ouvre ces portes cet après-midi.
De son côté, le premier ministre britannique, Boris Jonhnon s’est également félicité de l’accord.
We’ve got a great new deal that takes back control — now Parliament should get Brexit done on Saturday so we can move on to other priorities like the cost of living, the NHS, violent crime and our environment #GetBrexitDone #TakeBackControl
— Boris Johnson (@BorisJohnson) October 17, 2019
« Nous avons obtenu un très bon nouvel accord qui reprend le contrôle de la situation – maintenant, le Parlement parachever le Brexit samedi pour que nous puissions passer à d’autres priorités comme le coût de la vie, la santé (NHS), les crimes violents et l’environnement « .
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré avoir trouvé « excellent nouvel accord » de Brexit avec l’Union européenne.
La parti d’Irland du Nord DUP a toutefois indiqué qu’il s’opposait à l’accord. C’est déjà lui qui avait soulevé des enjeux de douane et de TVA pour contester l’accord final, qui ressemble visiblement beaucoup au premier accord négocié par Theresa May.
Le Parlement britannique doit se pencher sur l’accord trouvé et le ratifier, et la résistance de ce parti pourtant allié à la majorité au pouvoir risque de poser problème.
L’absence de majorité au Parlement britannique pour approuver toutes les propositions d’accord qui lui ont été faites explique le délai considérable qui s’est écoulé entre le referendum, le 23 juin 2016, et l’accord de sortie.