Abandon de Griveaux à Paris, le rôle du député des Français de Suisse.

Coup de tonnerre dans la campagne pour les élections municipales à Paris. Benjamin Griveaux a annoncé le retrait de sa candidature ce vendredi 14 février après la diffusion de plusieurs vidéos intimes. Marié et père de trois enfants, le député et ancien porte-parole du gouvernement a fait le choix « de ne pas exposer davantage » sa famille dénonçant, dans une déclaration à l’AFP et à BFMTV, une campagne qui « va trop loin ». Cette situation est inédite et intervient 48 heures après la publication, sur internet, de vidéos et messages qui n’ont pour l’instant pas été authentifiés.

« Depuis plus d’un an ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées et des menaces de mort », a déclaré Benjamin Griveaux avant d’ajouter : « Ce torrent de boue m’a affecté mais surtout a fait du mal à ceux que j’aime. C’est comme si cela n’était pas suffisant, hier un nouveau stade a été franchi ». L’ex-candidat a également estimé que « le projet pour Paris, que nous avons construit et pour lequel nous nous sommes battus, ce projet aujourd’hui il vivra mieux sans moi ».

Les photos mettant en cause Benjamin Griveaux Montage AFP

C’est son ancien collègue du groupe La République en Marche, le député des Français de l’étranger Joachim Son-Forget, qui avait permis l’émergence de ces images, précise LCISi les faits ne relèvent que de la morale, ils ont été donc bien été mis sur le devant de la scène en premier lieu par le député Joachim Son-Forget et ce dès hier soir (jeudi 13 février). Tentant de s’imposer, à l’assemblée nationale, comme tête de file des déçus du marcionisme, il s’était déjà fait remarquer cette semaine en essayant d’embaucher Alexandre Benalla comme attaché parlementaire.

Rappelons que le jeune médecin installé en suisse a déjà été exclu de son parti après des propos sexistes contre la sénatrice EELV Esther Benbassa et des messages nocturnes sur Twitter insultant Donald Trump. Elu sur la vague macroniste, il ne facilite pas l’implantation de LREM pour les élections consulaires. La droite devrait rester enracinée en Suisse au printemps.

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