Rencontre avec Laurent Goater, candidat aux élections législatives pour la 5ème circonscription des Français de l’étranger, autrement connu comme celle de la péninsule ibérique. Il se présente sous la bannière LR – UDI – centriste.
Actuellement conseiller des Français de l’étranger au Portugal, il préside le Conseil consulaire. De cette manière sa candidature aux législatives est naturelle dans l’union LR-UDI. Investi depuis début décembre, il fait campagne depuis avec le slogan « un député pour agir et pour vous défendre ». Pour lui le terrain est primordial, et il compte gagner sur « la bataille des idées et de la connaissance du terrain ».
Dans cette interview il revient sur la communauté des Français dans la péninsule ibérique, sur ses objectifs de campagne et dénonce la politique des élus de la majorité présidentielle.
Un parcours « très classique » de Français de l’étranger
Laurent Goater s’est installé au Portugal en 1993 afin de réaliser un VSM, aujourd’hui connu sous l’acronyme VIE, à la suite de ses études aux États-Unis. Une fois sur place, il a épousé une Portugaise et n’a plus quitté le pays lusophone.
A l’instar de ses concitoyens, l’élu a touché de près aux questions éducatives, associatives, du travail mais également paroissiales des Français à l’étranger. De cette manière, il maîtrise un grand nombre de sujets depuis déjà plusieurs années.
La communauté française au Portugal
Si le Portugal donne souvent l’impression d’être l’Eldorado des retraités français, ces derniers ne sont pas les seuls à composer la communauté française du pays. Effectivement, depuis plusieurs années de nombreux Français y vont pour travailler, tels que les « digital nomades ». Ils choisissent cette destination pour sa douceur de vivre et ses avantages fiscaux et économiques.
Les sujets de préoccupations
Lorsqu’il est sur le terrain, la dégradation des services consulaires et du réseau d’établissements français à l’étranger sont les problèmes principaux qui remontent aux oreilles de Laurent Goater. Selon lui, la dématérialisation des services consulaires et la non volonté d’élargir le réseau de lycées français, sont à la base des difficultés. Il dénonce également les manques de moyens et de considération octroyés aux entrepreneurs français.