Le 22 janvier 1973, le droit à l’avortement était accordé aux Américaines après l’arrêt « Roe v. Wade ». 50 plus tard, alors que le texte a été révoqué en juin par la Cour suprême, ils étaient des milliers de pro et d’anti-IVG à défiler dans les rues de New York et Washington. Le combat pour l’avortement aux Etats-Unis continue.
Une manifestation pro-avortement
C’est aux cris de « Mon corps, mon choix » que des dizaines de milliers de personnes ont défilé aux États-Unis ce dimanche. Les participants étaient très déterminés : pour eux, le combat pour le droit à l’avortement ne fait que commencer et il doit s’exercer avant tout dans les urnes. Rachel O’Leary Carmona, la directrice de la Marche des femmes qui a organisé des manifestations, a tenu à rappeler les objectifs.
« Nous devons protéger nos libertés. Il faut que le gouvernement arrête de s’occuper de notre corps et de notre vie. Il faut que les députés, au niveau local et national, nous aident et pas qu’ils essayent de nous contrôler »
Rachel O’Leary Carmona, la directrice de la Marche des femmes
Kamala Harris
Du côté des politiques, la vice-présidente Kamala Harris est montée au front pour commémorer les 50 ans de l’arrêt Roe v. Wade. Elle l’a fait en Floride, sur les terres du très conservateur gouverneur Ron DeSantis, potentiel candidat Républicain à la présidentielle de l’année prochaine, qu’elle a ciblé sans le nommer.
« Est-ce qu’on peut vraiment être libres si de soi-disant dirigeants se prétendent à l’avant-garde des libertés ? Alors qu’ils osent restreindre les droits des Américains et attaquent le fondement même de la Liberté ? »
La vice-présidente des USA Kamala Harris