A la veille du vote des Américains pour désigner le ou la nouvelle présidente des USA, les sondages sont plus serrés que jamais entre la vice-présidente démocrate et l’ancien chef d’État républicain ce lundi 4 novembre. Le successeur ou la successeuse de Joe Biden pourrait ne pas être connue immédiatement après la fermeture des bureaux de vote.
Donald Trump toujours plus loin dans l’outrance.
En meeting ce dimanche à Lititz, dans l’Etat-clef de Pennsylvanie, Donald Trump a suscité une nouvelle polémique, par une de ces déclarations délibérément agressives dont il est spécialiste. Faisant référence au vitrage blindé désormais installé autour de lui, après avoir été victime de deux tentatives d’assassinat, il a observé que pour l’atteindre «il faudrait tirer au travers» de la tribune de presse. Puis il a ajouté «cela ne me dérange pas», comme pour signifier que la sécurité des journalistes ne lui importait guère. L’équipe de campagne du républicain a publié un communiqué dans la foulée, pour affirmer que les propos du candidat avaient été mal interprétés, car celui-ci voulait en fait dire que les médias étaient «eux-mêmes en grand danger, et qu’ils auraient dû eux aussi disposer d’un écran de protection en verre». «Je n’aurais pas dû partir» de la Maison Blanche, a aussi déclaré Donald Trump à Lititz. L’ancien président n’a jamais reconnu sa défaite électorale de 2020.
A J-2, un choix inédit pour Harris.
Après plus de cent jours de campagne et des centaines de discours, la candidate démocrate a choisi dimanche, pour la première fois, de ne pas mentionner le nom de son rival, Donald Trump, lors d’un meeting dans le Michigan. Une manière de se tourner vers l’avenir et de donner une touche «entièrement positive» et unificatrice à son argumentaire final, a indiqué un responsable de sa campagne.
Présidentielle américaine : les sondages sont-ils fiables ?
Ça bombarde dans tous les sens. A quelques jours de la fatidique date du scrutin de l’élection présidentielle américaine, mardi 5 novembre, les sondages défilent sans cesser. Certains s’accordent, d’autres se contredisent. En 2016, les sondages américains accordaient la victoire à Hillary Clinton. En 2020, ils attribuaient une avance délirante à Joe Biden. Pour l’élection de 2024, les instituts ont tenté d’apprendre de leurs erreurs pour se perfectionner