La Tunisie, pays hôte du dernier sommet de la francophonie, et du forum économique international, est en proie à une crise majeure. Plusieurs acteurs de la société civile sont déterminés à faire évoluer les choses. Ils peuvent compter sur des volontaires de la coopération française.
La Tunisie a accueilli les 19 et 20 novembre 2022 dans l’île de Djerba, la XVIIIème Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage. C’était l’occasion de mettre en lumière l’initiative de l’équipe de France Volontaires Tunisie et de la coopération française.
Une société civile en reconstruction
Après la révolution, l’État tunisien et la société civile se sont concertés pour trouver une issue à la crise. Parmi les solutions trouvées, l’économie sociale et solidaire. Le lien avec le volontariat à la française est tout naturel : outil de coopération par excellence, axé sur l’expérimentation de terrain et l’innovation, le volontariat international d’échange et de solidarité s’ancre dans l’interculturel, le développement du lien humain, et la contribution aux enjeux du développement durable. Il permet la mobilisation des citoyens et citoyennes en faveur des biens communs mondiaux, et notamment des jeunes, dans une démarche d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale. Animé par une dynamique d’ouverture au monde, il participe du rayonnement de la langue et de la culture françaises.
Un large éventail d’actions
Les équipes de France Volontaires Tunisie travaille conjointement avec les associations locales et les institutions françaises afin de valoriser la terre et l’artisanat local. De la simple main d’œuvre aux financements d’associations, en passant par la formation, les actions menées par la coopération française sont larges et visent à développer durablement le tissu économique local. Chaque année, l’Institut français subventionne à hauteur d’un demi-million d’euros des initiatives de la société civile.