Londres et Washington discutent d’un accord commercial partiel qui pourrait prendre effet le 1er novembre, au lendemain de la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne, a dit mardi un haut responsable de l’administration Trump.
John Bolton, le conseiller présidentiel à la sécurité nationale en visite à Londres, et la ministre britannique du Commerce Liz Truss ont aussi évoqué la possibilité que les dirigeants des deux pays signent une feuille de route en vue d’un accord commercial quand ils se verront en fin de mois au sommet du G7 en France, a ajouté le responsable.
Bolton et le ministre britannique des Finances Sajid Javid ont discuté de la possibilité d’un accord commercial provisoire qui couvrirait tous les secteurs et durerait environ six mois, a poursuivi ce responsable.
John Bolton avait rencontré lundi le Premier ministre Boris Johnson pour lui faire part du soutien « enthousiaste » des Etats-Unis à un Brexit sans accord si tel est le souhait du nouveau gouvernement.
Boris Johnson a estimé mardi que l’accord de libre-échange dont la Grande-Bretagne avait le plus besoin était celui qu’elle pourrait conclure avec l’Union européenne.
Le nouveau Premier ministre britannique a promis que le divorce entre Londres et Bruxelles aurait lieu « coûte que coûte » le 31 octobre, y compris au prix d’une absence d’accord.
« L’accord le plus important que nous avons besoin de conclure est un accord de libre-échange avec nos amis et partenaires de l’autre côté du Channel », a-t-il dit sur Sky News.
Interrogé sur les propositions de John Bolton, il a répondu : « d’après mon expérience, les Américains sont très durs en négociations et nous aurons un grand accord avec eux et il ouvrira des opportunités pour les entreprises, en particulier les sociétés de service aux Etats-Unis ».
Selon un sondage pour le Daily Telegraph lundi, une majorité de 54% de Britanniques soutiennent l’affirmation selon laquelle Boris Johnson « doit parvenir au Brexit par tous les moyens y compris en suspendant le parlement pour empêcher les députés de s’y opposer ». Parmi les 1.645 personnes interrogées, 46% sont contre cette proposition.
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