Tokyo: 50 quartiers à la loupe

C’est un guide original qui nous est proposé par la maison d’édition les arènes. Le sujet: Tokyo. La méthode: 50 quartiers à la loupe. L’auteur, Jérôme Schmidt, que nous avons rencontré, a une vie déjà bien remplie malgré son  âge: musicien (avec Richard Pinhas, Maurice Dantec & Norman Spinrad) pendant 15 ans, mais aussi éditeur (éditions inculte, qu’il a créé en 2004) et auteur de documentaires culturels (Arte, France 5, etc.).
Le Japon, une découverte lors de tournées musicales en 2005. Et de nombreux aller-retour depuis. « C’est le pays qui m’apaise le plus, et m’étonne à chaque fois de par sa densité et l’étendue de ses endroits inimaginables » nous a-t-il indiqué.

La description de 50 quartiers

Mais alors où aller? M. Schmidt nous propose non moins de 50 quartiers:

Tokyo, ville monde, regorge de quartiers totalement différents

Kichijoj, banlieue agréable et paisible et  Jyugaoka, quartier cossu à l’allure européenne. Les adeptes du Tokyo rétro privilégieront Tateishi: c’est un peu sale selon les critères japonais, personne ne parle anglais et il n’y a pas de monuments particuliers mais cela regorge de bars peuplés de personnes chaleureuses qui aident bien volontiers les visiteurs perdus! Jérôme Schmidt ne recommende en revanche pas Harajuku en raison de son « hystérie collective ». Le quartier abrite cependant le magnifique temple Shintoïste Meiji-jingū.

Le Japon, c’est aussi une gastronomie unique au monde. Il est possible de se restaurer dans des établissements parfois étoilés et ce à peu de frais! 3 exemples: Tsuta, Kyourakutei Soba, et Nakajima!

Des habitudes à prendre pour ne pas choquer

Donner un pourboire est considéré comme une insulte au Japon

La culture Japonaise est fascinante. Elle est aussi très différente de la notre. Donner un pourboire par exemple est totalement hors propos d’un point de vue culturel, et insister est très gênant. Egalement : entrer dans un restaurant ou un bar et s’asseoir sans demander l’autorisation est malvenu. Nous sommes invités du maître des lieux, et c’est un honneur qu’il nous accepte – attendez-vous donc parfois à être refusé dans un endroit même vide, car le maitre des lieux aura peur de ne pas pouvoir bien vous comprendre, notamment à cause de la langue.

Une communauté française restreinte

La communauté française au Japon est relativement faible, environ 11 000 personnes. Beaucoup de jeunes expatriés, souvent franco-japonais, animent la communauté de leur esprit d’entreprise, dans le commerce, la distribution, les écoles de langue … Ce dynamisme est constaté aussi dans la démographie avec un lycée français international de Tokyo  qui compte jusque 5 classes par niveaux.

Nul doute qu’eux aussi, bien que locaux, trouveront un intérêt dans ce guide « idéal » de la capitale niponne…

Tokyo, le guide idéal

Jérôme Schmidt

Edition les arènes

19.90 €

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