Le président français Emmanuel Macron se rend aujourd’hui à Porto dans le cadre d’une réunion avec ses homologues européens sur l’Europe sociale où il y défendra des « salaires minimums adéquats » au sein des pays du bloc.
Le Premier ministre portugais, António Costa, qui préside l’Union européenne et qui organise le sommet social qui se tient ce vendredi 7 mai à Porto, espère que ce dernier marquera un tournant dans l’histoire de l’UE. Il souhaite la conclusion d’un accord général souscrit par les institutions européennes et, pour la première fois, par les partenaires sociaux.
Bilan du premier socle social
Ce sera d’abord l’occasion de « faire le bilan des avancées », plus de trois ans après le sommet de Göteborg en Suède, où le premier socle européen des droits sociaux avait été discuté, a fait savoir l’Élysée.
Impossible d’obliger à la création d’un salaire minimum
La France a indiqué qu’elle y défendra « des salaires minimums adéquats », rappelant que le texte ne vise pas à fixer les salaires eux-mêmes et que les traités de l’UE ne permettent pas d’imposer la création d’un salaire minimum quand il n’existe pas.
L’Élysée a également déclaré qu’Emmanuel Macron apportera son « plein soutien à l’élargissement du champ d’application » de la garantie jeune et espère la création d’un « droit individuel à la formation pour chaque européen » d’ici à la fin de l’année.
Les villes aussi présentes
La Maire de Paris, Anne Hidalgo, se rendra également au Portugal où elle compte « porter la voix des villes » en défendant « l’action des collectivités territoriales, pionnières dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour la justice sociale ». Elle s’entretiendra également avec Antonio Costa, Premier ministre portugais, en amont du Sommet.
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