La France s’est dite « extrêmement préoccupée » vendredi par les violences ayant éclaté jeudi au Sénégal, qui ont causé la mort de neuf personnes après la condamnation à deux ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Paris « appelle à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Depuis février 2021, les Sénégalais vivent au rythme du feuilleton qui met en scène Ousmane Sonko, l’un des chefs de file de l’opposition, une jeune employée d’un salon de massage qui l’accuse de l’avoir violée à cinq reprises, et un certain nombre d’autres acteurs, y compris du pouvoir.
Campus fermé
Ainsi, pour la deuxième journée consécutive, des heurts ont repris ce vendredi dans plusieurs quartiers de Dakar. Ce week-end, des échauffourées se sont produites aux 4 coins de la capitale. Ainsi, l’université Cheikh Anta Diop a été le théâtre de violents affrontements jeudi. Le campus est fermé jusqu’à nouvel ordre.