Ce lundi 31 octobre, les dirigeants du monde ont unanimement salué la victoire, dimanche, de Luiz Inacio Lula da Silva, face au président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, à l’issue d’une campagne intense marquée par un fort clivage.
50,84% des voix pour Lula
Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu 50,84 % des voix, contre 49,16 % pour le président sortant d’extrême droite, avec les résultats de 99 % des bureaux de vote. C’est l’écart le plus serré entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985). La marge est bien plus étroite que ce que prédisaient les sondages, qui avaient déjà sous-estimé le score de Jair Bolsonaro avant le premier tour.
L’ancien métallo de 77 ans au destin digne d’un film de Hollywood, qui a connu la faim dans son Pernambouc (nord-est) natal, fera son retour au sommet de l’Etat le 1er janvier. Il a tweeté le mot « Democracia » (démocratie en français, NDLR) dans un message posté peu avant minuit dimanche HB.
Les Français engagés dans la campagne
Sur place, si la campagne a divisé les Brésiliens, il en a été de même pour les Français sur place. D’ailleurs, Florence Poznanski (La France insoumise/Parti de gauche), ancienne résidente au Brésil et ancienne candidate suppléante aux élections législatives de juin 2022, a fait le déplacement pour soutenir ses camarades brésiliens et mobiliser les binationaux.
Du côté des élus, c’est la réserve diplomatique qui a prévalu. Cependant, ce résultat aura des conséquences tant pour les citoyens du Brésil que pour les Français sur place.
Bertrand Dupont
Et comme pour le premier tour, c’est à Bertrand Dupont, le président des Bretons de Sao Paulo et de l’UFE du Brésil, élu des Français du Brésil, circonscription Sud, que nous avons demandé de décrypter pour les Français de l’étranger et les autres cette élection et ses conséquences au niveau national comme international.