La start-up niçoise Qiti, une assurtech fondée en 2021, lance l’assistant virtuel intégré à son application. Pour en parler, nous recevons Christophe Bremard, le président de la société.
La couverture santé : une priorité
Grands voyageurs ou expatriés, tous ceux qui voyagent beaucoup connaissent la problématique de la couverture santé. Il existe de nombreuses solutions sur le marché, souvent régionalisées (un Etat, une zone géographique) et fastidieuses à modifier.
C’est face à ce constat que l’assurtech Qiti a décidé de combiner l’IA et les services d’un grand assureur, Allianz. Elle a, ainsi, construit une assurance santé internationale résiliable à tout moment, dont le caractère innovant est de se mettre à jour automatiquement à chaque passage de frontière pour conserver le même niveau de protection. Grâce à la géolocalisation, et en fonction du profil défini initialement par l’assuré, Qiti propose une mise à jour de contrat.
S’il n’y a pas d’incidence tarifaire, le contrat est même mis à jour automatiquement, sinon votre accord sera indispensable. La transparence est le maître mot de cette nouvelle application.
Le couteau-suisse des voyageurs
Qiti offre bien plus qu’une assurance voyage. Assuré(e) ou non, chaque voyageur pourra accéder à des services comme les alertes (météo, risque épidémique ou géopolitique…), un chat spécialisé utilisant une IA entraînée avec l’Inria, la télémédecine 24h/24, joindre le consulat, etc.
« Qiti est toujours là pour vous au quotidien »
Christophe Bremard
Les utilisateurs de l’app pourront souscrire à ces services en dehors de tout contrat chez Qiti. Pour les assurés, ils seront compris dans les contrats qui couvrent pour l’instant la santé, le rapatriement, la responsabilité civile, et la protection juridique. Les formules sont accessibles à partir de 69 euros par mois.
En sus, dès à présent, il est possible de contacter un professionnel de santé français et d’effectuer une téléconsultation sept jours sur sept, 24h sur 24, dans le cadre d’un parcours privé. À terme, Qiti ambitionne de démocratiser la télémédecine auprès des trois millions de nomades digitaux et expatriés français dans le monde.