Pollution : les villes du monde qui nous empoisonnent - La carte mondiale en temps réel de la pollution

L’été 2019 est l’occasion de constater des records de chaleur partout dans le monde. Notamment dans le sous-continent indien et la ville de Delhi. Cette dernière, classée ville la plus polluée du monde, suffoque littéralement sous un nuage permanent et toxique.

Les expatriés, notamment Français, qui bénéficient de conditions de vie bien plus confortables que la majorité de la population locale, se sont adaptés : masques anti-pollution, filtreurs d’air dans les logements et le moins de temps possible passé à l’extérieur. Le Lycée français de Delhi compte non moins de 65 purificateurs  installés dans toutes les parties de l’établissement.

Plus de difficultés que par le passé pour recruter des expatriés

La place Tian’Anmen sous la pollution

Malgré toutes ces mesures, les entreprises internationales ont plus de mal que par le passé à recruter parmi les expatriés, en particulier quand ils ont des familles. Parmi les 20 villes considérées comme les plus polluées au monde, outre Paris à la 17ème place, il y a de nombreuses villes qui attirent traditionnellement les expatriés comme Tokyo, Pékin, Séoul, Rio et New York.

Les expatriés se voient ainsi proposer de meilleurs salaires mais de nombreux cadres et ingénieurs qualifiés refusent. Les chasseurs de tête ont tendance à privilégier des personnes jeunes sans famille.

Une menace pour le tourisme aussi

La pollution et le changement climatique, au-delà des conditions de vie des personnes résidant dans ces métropoles, a aussi un effet sur le tourisme. Les images de plus en plus fréquentes des inondations à Bangkok, par ailleurs classée 13ème ville la plus polluée du monde, ont tendance à avoir une influence, négative, sur sa capacité à attirer des touristes.

La Nouvelle-Orléans sous les eaux pendant l’épisode Katrina

Pékin subit également les images fréquentes de la Place Tian’anmen sous une purée de pois. Au point que les autorités du régime ferment les usines pour les grandes manifestations du régime. Séoul aussi cherche à présenter une image verte et positive, et à se placer parmi les leaders de l’économie verte, avec les batteries, et la recherche dans les énergies renouvelables.

La pollution, en particulier dans les centres urbains, est outre un problème en termes de santé, un problème pour l’attractivité des métropoles. Leur image, leur capacité d’attirer les talents, d’évoluer, dépend aussi de ces questions. Parmi les villes les plus sujettes à la montée des eaux, trois métropoles, et non des moindres, des Etats-Unis, New-York, Miami et la Nouvelle Orléans. De quoi, peut-être, faire réfléchir Donald Trump …

La carte en temps réel de la pollution (cliquez sur l’image)

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