Le porte-parole du gouvernement estime que le retour de cette obligation ne doit pas être rétabli dans la loi sanitaire qui doit être votée avant la fin du mois de juillet. Et ce malgré la hausse des contaminations, arguant que les Français ont « intégré » les recommandations.
Le retour du masque obligatoire n’est pas au programme, selon Olivier Véran. Alors que l’épidémie repart en flèche et que le retour de l’obligation du port du masque dans les transports est remise sur la table, le porte-parole du gouvernement a écarté cette possibilité ce dimanche sur RTL.
« Il ne nous paraît pas nécessaire de réinscrire des obligations dans la loi », a-t-il estimé, avant de mettre en garde : « ce qui ne veut pas dire que la vigilance diminue, au contraire. »
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement
Plusieurs experts se sont prononcés ces derniers jours en faveur d’un retour de l’obligation du port du masque dans les transports. « Le port du masque est un acte de civisme dans ces conditions. À titre personnel, je n’aurais pas été contre l’obligation du port du masque », a déclaré jeudi sur BFM TV Alain Fischer, qui préside le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale contre la Covid-19.
« Les Français se protègent eux-mêmes »
« Si vous prenez les transports en commun, vous aurez noté que depuis quelques jours, c’est le retour du masque sur presque tous les visages »
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement
« Ça veut dire que d’une part, le virus circule plus et qu’on est dans une période où il faut faire encore plus gaffe et, d’autre part, ça veut dire que les Français ont parfaitement intégré que quand le virus circule (…), ils n’ont pas envie de tomber malades, ils se protègent eux-mêmes », a-t-il estimé.
Pour le porte-parole du gouvernement, en plus des réflexes adoptés par la population en deux ans et demi de pandémie, il n’existe par ailleurs « pas de risque de saturation des hôpitaux ».
Laisser un commentaire« Nous sommes un pays qui est vacciné, (…) l’un des plus vaccinés au monde »
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement