Depuis une trentaine d’années, les États occidentaux, et la France tout particulièrement, ont donné la priorité aux prestations sociales au détriment de l’investissement.
La French radio Honk-Kong et Macao
Depuis une trentaine d’années, les États occidentaux, et la France tout particulièrement, ont donné la priorité aux prestations sociales au détriment de l’investissement.
Tous les pays occidentaux, à l’exception d’Israël, connaissent un mouvement de repli de la natalité. Ce dernier est devenu un sujet politique comme en témoigne la prise de position d’Emmanuel Macron qui réclame un « réarmement démographique ».
En ce premier quart de XXIe siècle, l’Europe est menacée de marginalisation. Sa croissance atone détone avec celle des États-Unis qui réussissent, au prix d’un déficit public abyssal, à conforter leur rang de première puissance économique mondiale.
Dans ses conclusions de la mission 2024 sur la France, le Fonds Monétaire International, exhorte les pouvoirs publics à réaliser d’importantes économies afin d’éviter un emballement budgétaire. Selon les services de l’organisation internationale, à politique inchangée, le déficit public serait de 5,3 % du PIB en 2024, proche de celui de l’année dernière. Ce dernier serait de 4,5 % en 2027, loin du niveau de 2,9 % prévu par les autorités dans le Programme de Stabilité transmis à la Commission européenne.