Depuis une trentaine d’années, les États occidentaux, et la France tout particulièrement, ont donné la priorité aux prestations sociales au détriment de l’investissement.
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Comment évaluer économiquement les dégâts climatiques ?
En 2018, les économistes, William Nordhaus et Paul Romer ont reçu le Prix Nobel d’économie pour leurs travaux sur l’intégration des effets du changement climatique dans les modèles économiques. Ils ont contribué à modéliser l’interaction entre l’économie et l’atmosphère, en établissant une équation permettant de mesurer l’effet du dommage occasionné par une unité supplémentaire de réchauffement sur le PIB. En 1991, ils avaient estimé qu’une augmentation de la température de 3°C de la planète provoquerait une contraction du PIB de 2 %. Depuis, de nombreux travaux ont affiné ce modèle.
Une ambition pour l’Europe
En ce premier quart de XXIe siècle, l’Europe est menacée de marginalisation. Sa croissance atone détone avec celle des États-Unis qui réussissent, au prix d’un déficit public abyssal, à conforter leur rang de première puissance économique mondiale.
Économies budgétaires : la quadrature du cercle
Dans ses conclusions de la mission 2024 sur la France, le Fonds Monétaire International, exhorte les pouvoirs publics à réaliser d’importantes économies afin d’éviter un emballement budgétaire. Selon les services de l’organisation internationale, à politique inchangée, le déficit public serait de 5,3 % du PIB en 2024, proche de celui de l’année dernière. Ce dernier serait de 4,5 % en 2027, loin du niveau de 2,9 % prévu par les autorités dans le Programme de Stabilité transmis à la Commission européenne.