Lors d’une réunion à Pau lundi 13 décembre, les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et Mauritanie) ont exprimé leur volonté de lutter contre les groupes terroristes djihadistes dans la région et ont convenu de se concentrer sur la zone dite « des trois frontières », sous le commandement conjoint de l’opération Barkhane, en place depuis 2013.
4 500 soldats français
Actuellement, 4 500 soldats français se trouvent dans la région et le président Macron prévoit d’en envoyer 220 de plus. Mais à Pau, lundi, ces annonces n’ont visiblement pas séduit les chefs d’Etat africains, qui ont boudé la conférence de presse qui a suivi la rencontre. La création de la task-force « Takuba », qui devrait rassembler toutes les contributions militaires de l’UE a certes été annoncée, mais sans contenu.
Bien que la France continue d’envoyer des troupes dans la région dans le cadre de l’opération Barkhane, elle a du mal à trouver des alliés européens pour soutenir ses efforts. Ainsi, l’Allemagne semble avoir décliné jusqu’à présent. L’Estonie et le Danemark sont les seuls pays à avoir envoyé des troupes sur le terrain au Mali, d’autres pays fournissant un effort logistique, comme le Royaume-Uni qui a envoyé des hélicoptères.
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