Les dernières informations disponibles sur le site web de l’Alliance montrent que les 31 pays membres de l’OTAN — sans compter l’Islande qui ne dispose pas d’armée — atteindront l’objectif de 2 % du PIB national consacré à la défense en 2025.
Toutefois, cet objectif fixé en 2014 a récemment été relevé sous les pressions américaines et porté à 3,5 % (pour les dépenses strictement militaires). Et seuls trois pays sont en passe d’atteindre ce nouvel objectif.
En effet, lors de leur sommet de juin dernier, les pays de l’OTAN ont convenu d’augmenter leurs dépenses de défense et de porter l’objectif à 3,5 % du PIB d’ici 2035. Ce chiffre englobe les achats, les salaires du personnel et les coûts opérationnels. Les Alliés ont en outre convenu d’un objectif additionnel de 1,5 % du PIB pour les dépenses liées à la défense au sens large, telles que l’aide à l’Ukraine, la cybersécurité et la rénovation des infrastructures de transport.
La peur des Russes à l'Est
Selon les données de l’OTAN, la Pologne, la Lituanie et la Lettonie sont les trois pays en passe de consacrer 3,5 % ou plus à leurs dépenses de défense de base. Ces pays sont directement limitrophes de la Russie ou de la Biélorussie et sont susceptibles d’être en première ligne dans le cadre d’un éventuel conflit avec la Russie.
Quatre autres pays devraient consacrer plus de 3 % de leur PIB à la défense : l’Estonie, la Norvège, les États-Unis et le Danemark.
Les États-Unis, qui disposent de la plus grande armée de l’Alliance, ne dépenseront pas suffisamment pour la défense cette année. Les données montrent qu’ils dépensent 3,22 % seulement.
Et la plupart des pays de l’OTAN atteignent à peine le seuil de 2 %, 17 gouvernements consacrant entre 2 et 2,06 % de leur PIB national à ce poste de dépense.