Mort de la députée européenne française Véronique Trillet-Lenoir

Mort de la députée européenne française Véronique Trillet-Lenoir

Véronique Trillet-Lenoir, 66 ans, qui siégeait parmi les macronistes au Parlement européen de Strasbourg, est morte, a indiqué mercredi (9 août) le président du groupe Renew, Stéphane Séjourné, sur le réseau social X (ex-Twitter).

« Hommage à Véronique Trillet-Lenoir, cancérologue reconnue qui avait fait de son mandat de députée européenne un engagement en faveur de la santé des Français et des Européens », a écrit sur ce même réseau la Première ministre, Elisabeth Borne.

Mme Trillet-Lenoir, 66 ans, avait mené de front une carrière hospitalière et universitaire. Elle avait été présidente du directoire du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes entre 2013 et 2020.

Elle était entrée en politique en 2015 en se faisant élire conseillère régionale d’opposition d’Auvergne-Rhône-Alpes sur la liste socialiste conduite par Jean-Jack Queyranne.

Mme Trillet-Lenoir, 66 ans, avait mené de front une carrière hospitalière et universitaire. Elle avait été présidente du directoire du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes entre 2013 et 2020. [Parlement européen]

Hommage unanime

Soutien d’Emmanuel Macron dès 2017, elle avait été élue sur la liste Renaissance lors des élections européennes deux ans plus tard.

Mme Trillet-Lenoir siégeait à Bruxelles et à Strasbourg au sein de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.

« Modèle d’intégrité, Véronique avait fait de la santé des Européens et de notre sécurité sanitaire son combat, en s’appuyant sur son expérience universitaire et son parcours de patricienne hospitalière qui était internationalement reconnus », a salué M. Séjourné, en faisant valoir « son humanité, sa bienveillance et sa générosité » ainsi que « sa dignité et son courage face à la maladie ».

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a pour sa part rendu hommage à « une élue engagée pour porter à l’échelle politique, régionale puis européenne, les convictions qui étaient les siennes », alors que le ministre du Travail, Olivier Dussopt, s’est dit « terriblement triste » et « si fier de son travail ».

Le ministre des Transports, Clément Beaune, a fait part d’ »un choc profond et une immense peine » en décrivant une députée « exemplaire, courageuse dans tous ses combats, juste dans toutes ses convictions ».

Le chef de file des députés Les Républicains à Strasbourg, François-Xavier Bellamy, a témoigné de sa « profonde admiration, au-delà de nos désaccords, pour son engagement sans faille, et pour le courage de la soignante qu’elle était face à la maladie ».

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