L’UE recale le stop covid français

L’UE recale le stop covid français

Stop Covid est l’application lancée par le gouvernement français pour permettre un traçage des personnes contaminées et de leurs « contacts ».

Après bien des hésitations et des études, le gouvernement avait privilégié une application franco-française, qui a mis du temps à émerger et qui n’a rencontré aucun succès.

Application StopCovid : que sait-on du projet français de traçage ...

Les Français n’ont pas accepté l’application

Stop Covid a été téléchargé 2.5 millions de fois. Et supprimé 500.000 fois. L’efficacité minimale commencerait avec 20% de la population, certains demandent même 60%. Inutile de dire qu’on est très loin. D’autant que la CNIL a demandé des précisions au gouvernement car Stop Covid est un fichier centralisé. Aujourd’hui seulement 460 personnes se sont signalées positives à travers l’application Stop covid.

Début août, la Commission européenne a lancé un appel à projets pour harmoniser les différentes applications de traçage à travers l’Europe. Il était temps ! Il est en effet apparu à ces esprits éclairés, que certains Européens, y compris pendant les vacances, sortaient de leur pays. Et même après les vacances. La Commission espère donc qu’en décembre les applications choisies par au moins 18 pays seront coordonnées. Mais pas la France.

 

L’application non-compatible avec celles agrées par la Commission européenne

Comme la France a voulu faire cavalier seul, son système Stop covid n’est pas compatible. La grande majorité des pays européens a choisi une version décentralisée, à partir  de celles développées par Google et Apple. Pour le gouvernement, il n’était pas question de se mettre dans la main des Américains. Faut-il préférer un système cher, inefficace et incompatible avec no voisins pour autant ?

Stop covid coute à l’Etat au moins 100.000 € par mois. Le nombre d’utilisateurs baisse. Son utilité est quasiment nulle. Et désormais elle est écartée du système européen. Deux entreprises allemandes seront chargées de développer une passerelle entre les différentes applications des différents pays. Ne serait-il pas temps de profiter de cet appel d’offres pour changer de système ? On ne perd jamais à reconnaitre ses erreurs et à éviter de continuer à gaspiller de l’argent inutilement, surtout quand la crise sanitaire n’est toujours pas finie.

 

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