Alors qu’aucune majorité ne s’est encore dégagée, après les législatives du 7 juillet dernier, les membres du Parti socialiste (PS) sont de plus en plus divisés. Si le premier secrétaire du mouvement Olivier Faure reste fidèle au Nouveau Front populaire (NFP), certains de ses opposants semblent prêts à négocier une coalition avec les troupes macronistes.
Au début de l’été, en vue des élections législatives anticipées, les socialistes ont uni leurs forces à celles des Verts, des communistes et de La France insoumise (LFI) notamment pour former le Nouveau Front Populaire (NFP). Ensemble, les élus de gauche ont obtenu 193 sièges à l’Assemblée nationale, ce qui fait d’eux la première force politique du pays, à une centaine de sièges de la majorité absolue.
La ligne officielle du Parti socialiste (PS) a pour l’heure toujours été de préserver l’union des gauches et de rejeter toutes les coalitions qui ne correspondaient pas aux conditions définies par le NFP. Mais les divisions internes au parti s’expriment désormais au grand jour et certains opposants à Olivier Faure expliquent désormais être prêts à négocier avec Emmanuel Macron, même si cela signifie briser l’alliance du NFP.
Il faut dire que 52 jours après les élections, la France n’a toujours pas de nouveau Premier ministre ni de gouvernement, et aucune coalition viable ne se dessine.
Emmanuel Macron, qui mène une série de consultations depuis la semaine dernière, a exclu la possibilité d’inviter le NFP et sa candidate pour le poste de Première ministre Lucie Castets à former une coalition.
Notamment parce qu’un gouvernement qui chercherait à mettre en œuvre le programme du NFP serait immédiatement confronté à une motion de censure, a déclaré l’Élysée dans un communiqué publié lundi 26 août. Et ensuite car certains dirigeants de LFI sont accusés par leurs adversaires d’adopter des positions trop radicales, et de ne pas condamner suffisamment clairement l’antisémitisme, y compris par certains membres du PS.
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