La 76ème édition du Festival d’Avignon a débuté le 7 juillet dernier, avec son rythme de croisière d’avant pandémie.
Avec plus de 1900 pièces au total, les festivaliers vont pouvoir assister à des sélections officielles et en off particulièrement riches, jusqu’au 26 juillet.
Pour le directeur du festival Olivier Py, « c’est la fête » tant intellectuelle que politique. Il met également en avant l’internationalité de l’évènement cette année, avec par exemple, la présence du dissident russe Kirill Serebrennikov. De plus, cet été de nombreuses femmes et poétesses arabes sont présentes afin de nous faire voyager dans les contrées du Moyen-Orient.
Une deuxième édition entièrement paritaire
Pour la deuxième année consécutive, le festival est paritaire. Le directeur se dit « heureux » de voir que le festival s’adapte aux changements de société et va dans le sens de l’Histoire.
La pièce du dissident russe Kirill Serebrennikov
Le 9 juillet au soir, la pièce du metteur en scène Kirill Serebrennikov a été présentée au public dans la cour d’honneur du Palais des Papes. Sa réadaptation du livre Le moine noir de Tchekhov a été largement ovationnée à la fin et qualifiée de révolutionnaire.
Seulement, l’opposant à Poutine n’apprécie pas véritablement le terme de « révolutionnaire », car elle induit l’idée de destruction à ses yeux. Or, dans sa dernière création, il dit vouloir tenter de « réinventer » la littérature classique, et préférerait donc être désigné comme un « créateur ».
Le off
Le off c’est la programmation non-officielle du festival d’Avignon. Avec plus de 1500 pièces jouées, il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Stand-up, récitations, dramaturgies, pièces classiques ou modernes, le choix est large. Dans les rues d’Avignon, les festivaliers voguent au grès du vent et des affiches qu’ils voient dans la rue, et se décident souvent au dernier moment. Un vent de douceur et de liberté souffle donc sur la ville du Sud de la France, et ce pour encore deux semaines.