Coup d’envoi ce mercredi 12 juillet en France de la 1ère édition du festival Felfel. Un événement qui célèbre les cultures maghrébines en France. L’Institut du monde arabe et la Fondation Cartier pour l’art contemporain se sont associés à l’historienne Naïma Huber-Yahi pour donner naissance à ce festival.
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Le festival des diasporas tunisienne, algérienne et marocaine en France
Cette première édition du festival se concentrera plus particulièrement sur les apports culturels et artistiques des diasporas tunisienne, algérienne et marocaine en France.
Pendant trois jours, les deux institutions accueilleront des concerts, des causeries littéraires, des projections et des conférences chantées. Ces œuvres seront portées par des artistes héritiers de l’immigration, à la fois audacieux et précurseurs dans le dialogue entre les cultures.
Le point d’orgue de cette manifestation sera le bal du 14 juillet, qui clôturera le festival avec une ambiance pimentée, joyeuse, festive et réflexive. Ce bal invite chacun à repartager l’histoire et la diversité des expressions culturelles issues de la diaspora maghrébine.
Un programme varié et captivant
Le mercredi 12 juillet, l’inauguration se déroulera sur le parvis de l’Institut du monde arabe avec un apéro et un pique-nique, agrémentés de dégustations de tikourbabines et de keftas. La soirée sera animée par la musique envoûtante de Fanfaraï et une flashmob enflammée orchestrée par Kif-Kif Bledi. L’entrée sera libre, dans la limite des places disponibles.
Le même soir, dans le jardin de la Fondation Cartier, aura lieu un concert inédit intitulé « La Nuit du destin » de Sofiane Saidi. Ce spectacle, mêlant la voix envoûtante de Sofiane Saidi au raï sentimental, sera accompagné par Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi, Thibault Frisoni et Léo Spiritof. Les billets seront en vente sur le site de la Fondation Cartier.
Hommage aux grandes chanteuses de l’exil
Le jeudi 13 juillet, l’Auditorium de l’Institut du monde arabe accueillera une projection-débat du film « Les Marcheurs », une chronique des années beurs réalisée par Samia Chala, Thierry Leclère et Naïma Yahi.
Ce documentaire revient sur ces marcheurs pour l’égalité et contre le racisme, partis à l’anonymat sur les routes de France en octobre 1983 pour finir en apothéose à Paris, rassemblant près de 100 000 personnes à la Bastille. Le film donnera la parole à d’anciens marcheurs et acteurs de cette époque, ainsi qu’à des écrivains et artistes emblématiques de la génération beur tels que Azouz Begag, Rachid Taha et Magyd Cherfi. L’entrée sera libre sur inscription, dans la limite des places disponibles.
Le même jour, le jardin de la Fondation Cartier accueillera l’événement « Les femmes connaissent la chanson », un hommage aux grandes chanteuses de l’exil, orchestré par Naïma Huber-Yahi en collaboration avec la troupe Kif-Kif Bledi et Samira Brahmia. Cette soirée sera agrémentée de la participation de la cantine Majouja, offrant une conférence chantée, ainsi que du karaoké du bled animé par Naïma Huber-Yahi.
Une soirée festive aux rythmes Rock’n’Raï
Le vendredi 14 juillet, le jardin de la Fondation Cartier accueillera les « récits de soi », une série de trois causeries littéraires en duo avec des invités tels que Samira El Ayachi, Adila Bennedjaï-Zou, Kaoutar Harchi, Lina Soualem, Souad Massi et Nawel Ben Kraïem. Ces échanges promettent d’être riches en partage et en réflexion. Les billets seront en vente sur le site de la Fondation Cartier.
Enfin, pour clôturer en beauté cette célébration des cultures franco-maghrébines, le parvis de l’Institut du monde arabe accueillera le bal du 14 juillet. Sous le rythme entraînant des tubes Rock’n’Raï interprétés par Mehdi Askeur, membre de l’Orchestre National de Barbès, Samira Brahmia et leurs musiciens, ainsi que Mehdi Ryan et Mouss & Hakim, anciens membres du groupe Zebda et fondateurs des Darons de la Garonne, cette soirée promet d’être mémorable. L’entrée sera libre, dans la limite des places disponibles.
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