Comme chaque année, c’est le risque de confusion, la date de la Fête des mères n’est pas la même en France qu’ailleurs. C’est donc bien le dimanche 25 mai, le dernier dimanche du mois de mai, comme le veut la tradition, qu’il faudra célébrer maman. Petit rappel pour les Français de l’étranger qui ont la chance d’avoir toujours leur mère même si elle vit en France.
Pourquoi le dernier dimanche du mois de mai ?
Cette année, la fête des mamans a donc lieu le 25 mai. Ne vous trompez pas et méfiez-vous. Il est probable que beaucoup d’entre nous aient vu dimanche dernier apparaître des messages pour la fête des mères sur WhatsApp, Instagram et consorts, voire des vidéos, des photos… Dans tous les cas, il s’agira soit d’Américains, de Belges, d’Allemands soit de personnes bernées par l’éternelle malice du calendrier.
S’il existe une différence de date entre la France et les Etats-Unis pour la fête des mères, c’est qu’elle n’a pas la même origine. Aux Etats-Unis, la fête des mères a émergé en 1914, grâce à l’activisme d’Anna Jarvis, qui voulait rendre hommage à sa mère et plus largement à toutes les mères américaines. En France, il faut attendre 1929 pour une première reconnaissance, puis 1950 pour que la date soit fixée par la loi, sous l’impulsion du régime de Vichy puis de la Quatrième République.
Mais rassurons-nous, d’autres pays font figure d’exception comme la France. Au Royaume-Uni, la fête des mères est célébrée le quatrième dimanche de Carême. Dans les pays du Golfe et du Moyen-Orient, elle a lieu le 21 mars, à l’équinoxe de printemps. Et en Argentine, elle est célébrée le troisième dimanche d’octobre.
Mais faut-il encore la célébrer ?
En 2025, à l’heure où les rôles parentaux se réinventent, où le féminisme reprend des couleurs, et où les injonctions au don de soi maternel sont de plus en plus critiquées, cette célébration à date fixe semble appartenir à un autre temps pour de nombreux compatriotes.
Car depuis sa création, la fête des mères est surtout devenue l’un des nombreux rendez-vous commerciaux de l’année, à l’instar de la Saint-Valentin, de Pâques, d’Halloween et de Noël. Une opération marketing géante, souvent fondée sur des clichés éculés : la mère douce, dévouée, fan de bougies parfumées, d’électroménager et de brunchs maison.
Mais si les plus progressistes le pensent, rares sont ceux qui boudent leur plaisir face à la bouille attendrie de leur enfant qui offre un poème écrit de sa main, un joli dessin ou même un petit cadeau. Car même en refusant les injonctions, élever un enfant est une tâche aussi épuisante que valorisante. Mais valorisante ne veut pas dire valorisée, et c’est sans doute bien là le problème. Alors en attendant que la société poursuive son évolution, on n’est pas contre un peu de reconnaissance de la part de son enfant qui de son côté, a hâte lui aussi de faire, pour une fois, un cadeau à ses parents.
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