A Hong-Kong la situation sanitaire est à son comble, mais le gouvernement refuse d’abandonner sa politique zéro covid.
Dans le quartier de Sham Shui Po, l’un des plus pauvres de la région administrative, les hôpitaux sont plus que saturés. Les médecins ont dressé des tentes de fortune sur le parking pour continuer à accueillir des malades de la Covid-19. Seulement, en plus de la place, les médicaments et les personnels soignants viennent à manquer également.
Politique zéro Covid
Alors qu’en parallèle, de nombreux pays commencent à abandonner les mesures sanitaires, la ville rattachée à la Chine vit la pire crise de la pandémie. Mercredi 16 février étaient dénombrées plus de 4 200 personnes testées positives.
Au même titre qu’en Chine continentale, Hong-Kong a adopté une politique dite de zéro covid. Si jusqu’ici la technique a réussi à endiguer la pandémie, les autorités se retrouvent submergées par le virulent variant Omicron.
Lors d’une conférence de presse, la cheffe du gouvernement, Carrie Lam, a tout de même repoussé l’idée d’un confinement généralisé. D’après elle, le pouvoir met en place des moyens suffisants pour prendre en charge les malades. Une décision qui met en lumière les problèmes de sous-financement du secteur sanitaire dans la région.
Des dommages collatéraux
Avec la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus, Hong-Kong commence à manquer de denrées. Effectivement, chaque jour des chauffeurs routiers sont mis en arrêt à cause du virus et les vivres ne peuvent arriver jusqu’à la ville. Ceci génère une augmentation des prix de base.