Hong Kong, 25 ans après la rétrocession

Hong Kong, 25 ans après la rétrocession

Hong Kong a célébré, le 30 juin dernier, le 25e anniversaire de sa rétrocession et du modèle « un pays, deux systèmes », en vertu duquel la ville devait conserver pendant 50 ans une certaine autonomie. Cette semaine, Florence de Changy, journaliste au quotidien français « Le Monde », a publié un article sur la situation de ce territoire spécial après 2 années de pandémie qui furent marquées par une reprise en main de la cité par la Chine continentale.

Reprise en main politique d’Hong Kong

Vingt-cinq ans après la rétrocession, il ne reste plus aucun député de l’opposition au Conseil législatif de Hong Kong. Certains ont été arrêtés en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin en 2020, et beaucoup disqualifiés au nom de nouvelles règles réservant les élections aux « patriotes ». D’autres ont fui la ville, comme Lee Wing-tat, qui vit désormais en Grande-Bretagne. Pourtant, il était pourtant plein d’espoir en 1984, lorsque la déclaration sino-britannique a ouvert la voie à la fin de 150 ans de domination coloniale.

« Un pays, deux systèmes », vraiment ?

Le principe « Un pays, deux systèmes », énoncé dans la mini-constitution de Hong Kong, promettait un haut degré d’autonomie, un pouvoir judiciaire indépendant et la nomination du dirigeant de la ville par Pékin sur la base d’élections ou de consultations locales. Mais la répression de Tian’anmen en 1989 a ébranlé sa foi dans le parti communiste (PCC).

Au cours des années qui ont suivi la rétrocession, la méfiance n’a fait que croître entre un camp pro-démocratie qui voyait en Pékin un pouvoir autocratique déterminé à priver les Hongkongais des droits promis, et le PCC qui considérait leurs revendications comme un défi à la souveraineté chinoise. Les tensions ont finalement explosé lors des immenses manifestations, parfois violentes, de 2019, auxquelles la Chine a répondu par une répression qui a transformé la ville.

Florence de Changy

Dans son article, Florence de Changy qui est la correspondante de presse en Asie Pacifique depuis 1991 pour Le Monde, RFI et Radio France, revient sur le glissement progressif vers un système à la chinoise. Mais Florence de Changy fut également présidente du Foreign Correspondents Club à Hong Kong (FCC) et elle s’implique, encore aujourd’hui, énormément dans la vie de la communauté des Français de Hong Kong. C’est dans ce cadre que Catya Martin, notre correspondante et rédactrice en chef de la French Radio Hong Kong, a reçu la journaliste.

Le 4 juillet 2018, le Consul Général M. Eric Berti, a remis la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite à Mme Florence de Changy ©Consulat de France à Hong Kong

Ensemble, elles nous donnent un portrait réaliste de la vie dans la péninsule hongkongaise.

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