Hausse des prix des billets d'avion en France en 2026

Hausse des prix des billets d'avion en France en 2026

Les Français de l’étranger résident pour plus de la moitié dans des territoires impliquant forcément de prendre l’avion pour rejoindre la France dans des délais raisonnables, surtout lorsqu’on retourne dans l’hexagone pour quelques jours de vacances. Car malgré les ponctions fiscales déjà en place, le gouvernement s’apprête à alourdir encore les taxes sur les billets d’avion en 2026 comme le révélait le journal les Echos en cette fin juin. Les compagnies aériennes répercuteront surement ces nouveaux frais sur le prix des billets d’avion. On fait le point sur les pistes imaginées par les fonctionnaires de Bercy.

Exonération de la taxe intérieure

La suppression de l’exonération de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, sur le kérosène utilisé pour les trajets intérieur, est une piste sérieuse pour le gouvernement français. Elle a l’avantage pour les expatriés d’être quasi indolores puisqu’elle ne concernera que les vols intérieurs. Car aujourd’hui, cette exonération repose sur un traité international signé en 1944. Elle ne peut être abolie à l’échelle mondiale qu’avec l’accord unanime des 190 États membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Mais pour les vols en France, l’exécutif a les mains libres.

L’objectif est d’aligner la fiscalité de ce carburant sur celle de l’essence ou du diesel, une idée défendue depuis longtemps par les écologistes et qui rapporterait beaucoup à l’État, près d’un milliard et se traduirait par une hausse moyenne de 60 euros pour un aller-retour en avion sur le territoire.

La TVA sur les vols intérieurs

Deuxième piste, qui rassurera là-aussi les Français de l’étranger, le doublement de la TVA sur les vols intérieurs. Cette mesure ne frappera pas donc non plus les vols internationaux. Mais si vous désirez voyager en avion, une fois en France, alors il faudra être attentif aux prix en 2026.

La TVA passerait de 10 à 20 %, ce qui ajouterait environ 13 euros au prix des billets d’avion. Sur un vol Paris-Nice affiché à 130 euros, près de la moitié du prix serait alors constitué de taxes et redevances : taxe de solidarité, de sûreté, nuisances sonores, redevances aéroportuaires.

Illustration avion Air France ©AFP
Illustration avion Air France ©AFP

1 passager = 1 euro

Dernière piste du gouvernement :  instaurer une taxe d’un euro par passager, à l’arrivée comme au départ, pour financer les transports publics via Île-de-France Mobilités. Cette disposition touchera donc potentiellement les expatriés lors de leurs vols entre la France et leur pays de résidence. Et ce même si cette mesure ne concernait que les aéroports en Ile de France. Sauf que dans la majorité des cas, c’est Roissy-CDG qui est la porte d’entrée française.

Pour y échapper, il faudra prendre un vol à destination de Nice, Lyon, Marseille ou autre. Mais ils sont moins nombreux et souvent plus chers. Entre la peste et le choléra, quel sera votre choix ?

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