Flash quotidien des expatriés – Edition du 09.11.22

Flash quotidien des expatriés – Edition du 09.11.22

Bonjour à tous, bienvenue dans l’édition dédiée aux expatriés du mercredi 09 novembre. En ce jour des enfants, on parle des frais de scolarité en France, mais aussi de la fin des visas dorés en Europe, et de la ministre de la transition énergétique au coeur d’un scandale de corruption.

Payer plus chère son école car ses parents vivent à l’étranger 

C’est en quelques mots la situation des étudiants Français de l’étranger qui rejoignent l’hexagone pour leurs études supérieurs. En effet, les tarifs des grandes écoles françaises sont lies à la situation fiscale des parents. Mais dans certains cas, ceux dont les parents résident hors de France se voient appliqués d’office les tarifs réservés aux non-nationaux. Une discrimination que le conseiller consulaire Nicolas Arnulf a dénoncée dans un courrier à l’AFE afin qu’il soit transmis aux autorités compétentes. Espérons qu’il soit entendu ! 

L’UE veut mettre fin aux visas dorés 

Le Parlement européen a voté une résolution indiquant que les programmes de « citoyenneté par investissement », grâce auxquels des ressortissants de pays tiers peuvent obtenir des droits de nationalité en échange d’un investissement, sapent l’essence de la citoyenneté européenne. Un premier pas vers l’interdiction de ses pratiques qui permettent d’échanger du cash contre un passeport Schengen. Anticipant les décisions européennes, le Portugal a déjà annoncé l’abandon de cette pratique en 2023 ou 2024. D’autres pays comme Chypre ou Malte s’y refusent, il est vrai que pour ces deux petits îles, c’est un vrai business lucratif pour les caisses des Etats. 

visas dorés

Les enfants d’Agnès Pannier-Runacher arrosés par l’industrie pétrolière

Selon les médias Disclose et Investigate Europe, la ministre de la Transition énergétique a vu son père, dirigeant de Perenco, un géant du pétrole, créer une société pour le compte de ses petits-enfants. Jean-Michel Runacher, père de la ministre et proche d’Emmanuel Macron, a créé une société baptisée Arjunem et dotée d’1,2 million d’euros, à destination de ses petits-enfants. Les trois enfants d’Agnès Pannier-Runacher, mineurs, et l’un de leur cousin, sont actionnaires aux côtés du patriarche. Problème les fonds viennent directement d’entreprises pétrolières, la société est logée au Luxembourg et rien n’a été déclaré à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique alors que les enfants mineurs sont toujours sous la tutelle de la ministre. Une affaire qui plombe la crédibilité d’Agnès Pannier-Runacher en pleine COP27. 

C’est tout pour aujourd’hui, on se retrouve demain pour le flash du jeudi 10 novembre.

Ecoutez le flash des Français de l’étranger

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