Flash quotidien des expatriés – Édition du 04.12.2024

Flash quotidien des expatriés – Édition du 04.12.2024

Bonjour à toutes et à tous, vous écoutez le flash quotidien des expatriés du mercredi 04 décembre. Dans les titres de l’édition : Michel Barnier face aux motions de censure – Fin de voyage en Arabie saoudite pour Emmanuel Macron – Loi martiale en Corée du Sud

La journée sera décisive.

La motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier sera débattue à l’Assemblée nationale mercredi 4 décembre à partir de 16 heures. La motion de censure déposée par l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire a toutes les chances d’être adoptée mercredi avec les voix du RN. Quant à la motion présentée par le parti de Marine Le Pen, elle ne devrait inversement pas être appuyée par le NFP. À la veille du probable renversement du gouvernement, les ministres s’activent pour en dramatiser les enjeux. À l’instar du ministre de l’Économise, Antoine Armand, qui a déclaré au cours d’une interview sur France 2 : « c’est le pays qu’on met en danger ». Michel Barnier a également pris la parole depuis Matignon. C’est un premier ministre nerveux et qui semble avoir été usé jusqu’à l’os en seulement deux mois et demi qui a répondu aux questions de Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix. Si c’est bien le vote des députés RN qui devrait le mettre dehors, Barnier a dénoncé le comportement des députés LFI à l’Assemblé et la motion de censure qui en émane, qu’il a taxé d’irrespectueuse, allant même jusqu’à en lire un extrait. Barnier a également dénoncé les surenchères de Marine Le Pen et l’absence d’écoute du PS : « J’ai appelé plusieurs dirigeants du PS. Avant même que j’ouvre la bouche, on m’a dit. On va voter la censure. »

censure du gouvernement

Partenariat stratégique avec le prince héritier

Le président et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane (MBS) ont conclu lundi un partenariat stratégique tandis que ce mardi était consacré aux relations économiques avec un forum saoudo-français. Finalement, les deux dirigeants sont notamment « convenus de travailler de concert » à la préparation du Sommet sur l’Intelligence artificielle qui aura lieu en février à Paris, a précisé l’Élysée dans un communiqué. Ils sont aussi « convenus de fournir tous les efforts pour contribuer à la désescalade dans la région » du Moyen-Orient, secouée par plusieurs conflits. Pour autant, si plusieurs contrats sont en cours de négociation, comme l’acquisition de Rafales par l’armée saoudienne, aucune n’a été signé à l’occasion de ce déplacement. Ce mercredi Emmanuel Macron devrait prendre le chemin de Paris tandis que son ministre de la Défense se rend au Liban pour consolider le cessez-le-feu.

Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, accueille le président français, Emmanuel Macron, à Riyad, lundi 2 décembre 2024. ©AGENCE DE PRESSE SAOUDIENNE / REUTERS
Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, accueille le président français, Emmanuel Macron, à Riyad, lundi 2 décembre 2024. ©AGENCE DE PRESSE SAOUDIENNE / REUTERS

Séoul décrète la loi martiale  

Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, a déclaré, mardi 3 décembre, la loi martiale, affirmant que cette mesure était nécessaire pour protéger le pays des « forces communistes nord-coréennes ». L’armée, citée par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, a annoncé par la suite certaines des mesures mises en place dans le cadre de la loi martiale, dont l’interdiction des activités du Parlement et des partis politiques. Les médias et les éditeurs passent sous contrôle du commandement chargé de l’application de la loi martiale. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des hélicoptères de l’armée survolant le bâtiment. Cette intervention surprise a lieu alors que le Parti du pouvoir populaire (PPP) de M. Yoon continue de batailler avec le principal parti d’opposition, le Parti Démocrate, sur le projet de budget de l’année prochaine. Alors que certains en France évoquent le déclenchement de l’article 16 par Emmanuel Macron, la Corée du Sud l’a fait.

Des militaires tentent d'entrer dans le siège du Parlement sud-coréen, à Séoul, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024. (JUNG YEON-JE / AFP)
Des militaires tentent d’entrer dans le siège du Parlement sud-coréen, à Séoul, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024. ©JUNG YEON-JE / AFP

C’est sur ces sombres nouvelles qu’on referme ce flash quotidien des expatriés. On se retrouve demain pour une nouvelle édition, toute la rédaction se joint à moi pour vous souhaiter un très beau mercredi.

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