Le sommet du G77 et de la Chine s’est achevé à la Havane à Cuba. Il est formé par des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine qui représentent 80 % de la population mondiale… Des participants qui ont appelé à l’unité pour peser face aux pays riches.
S’émanciper du G7 ?
Le G77, fondé en 1964 est composé de 134 pays membres qui représentent plus de 80% de la population mondiale. Les pays du G77 se situent en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Tous sont représentés.
Une trentaine de chefs d’État ont fait le déplacement à la Havane, notamment Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil et son homologue colombien, Gustavo Petro. Cyril Ramaphosa, président d’Afrique du Sud sera présent ainsi que le vice-président de l’Iran, Ruhollad Dehghani Firouz Abadi, chargé des affaires scientifiques et technologiques de son pays.
La Chine omniprésente
La Chine participait à ce sommet comme acteur externe. Son représentant, Li Xi, membre du comité permanent du Bureau politique du Parti communiste chinois, a insisté dans son allocution sur l’importance de la « coopération Sud-Sud », alors que plusieurs orateurs ont évoqué les inégalités mondiales mises au jour par la pandémie de Covid-19 et la nécessité de réduire la dette des pays les plus pauvres pour financer la transition climatique.
L’organisation de ce sommet permet à Cuba de démontrer sa capacité diplomatique, malgré les difficultés économiques qui secouent le pays communiste. Une lente reprise après la pandémie, le renforcement des sanctions de Washington – qui impose un embargo à La Havane depuis 1962 – et les faiblesses structurelles internes ont plongé le pays dans une grave crise.