Après cette période de confinement et un périple pour rejoindre la France, le tout plus ou moins bien vécus par les familles, les parents se trouvent confrontés à la question des vacances.
Que vont-ils privilégier pour leurs enfants ? Des séjours ou accueils en structures collectives pour qu’ils retrouvent des jeunes de leur âge ? Des vacances chez les grands-parents ou cousins dont ils ont été éloignés durant un certain temps ? Ou bien des escapades familiales pour le plaisir d’être ensemble ?
Lesfrancais.press font le point pour vous des normes françaises en vigueur pour l’organisation des activités des plus jeunes.
Comment sont organisées les activités ?
Les structures d’animation pour mineurs (centre de loisirs, colonie de vacances, camp de vacances…) peuvent proposer des activités physiques et sportives aux enfants accueillis. Ces structures doivent assurer la sécurité des participants.
Dans tous les cas, les animateurs restent responsables des enfants encadrés. Et ce, même si l’activité se déroule à l’extérieur du centre de loisirs ou de la colonie de vacances, et même dans le cas où des encadrants externes sont présents.
La structure d’animation doit également s’assurer que les enfants et les adolescents à qui elle propose une activité physique ou sportive sont en capacité de la pratiquer. Elle peut demander un certificat médical d’aptitude.
Des dispositifs pour toutes les activités
Pour certains sports à contraintes particulières, une réglementation spécifique s’applique. Parmi ces sports, on retrouve la natation, le canoë, l’escalade, le tir à l’arc, l’équitation, la randonnée…
Les encadrants doivent être majeurs et posséder des qualifications spécifiques à l’activité, comme un diplôme d’éducateur sportif.
Le nombre de participants, le nombre d’encadrants et le lieu de l’activité sont également encadrés.
Par exemple, même si elle se déroule dans une piscine surveillée, une baignade ne peut pas avoir lieu sans la présence dans l’eau d’un animateur de la structure. Il doit y avoir au moins :
- 1 animateur pour 5 enfants s’il y a des enfants de moins de 6 ans,
- 1 animateur pour 8 enfants si les enfants ont 6 ans ou plus.
D’autre part, pour faire du canoë, du kayak ou de la plongée, la structure d’animation doit vérifier que les enfants ont préalablement réussi un test de natation officiel. Les épreuves comprennent notamment une épreuve de déplacement dans l’eau sur 20 mètres, un saut dans l’eau ou le passage sous un objet flottant.
Ce test de natation peut être effectué :
- par les maîtres-nageurs de la plupart des piscines municipales,
- par les éducateurs sportifs qualifiés associés à la structure d’animation (ou en faisant partie),
- ou par les éducateurs sportifs des sites « Opération savoir nager ». Vous pouvez vous renseignez auprès des services locaux du ministère des sports.
Et les sports en équipe ?
Si une structure organise un match de foot, de basket ou de rugby se déroulant selon les règles officielles de ce sport, un encadrant spécialisé dans le sport concerné doit être présent.
Cette règle vaut pour tous les sports encadrés par une fédération officielle : handball, hockey, volley, tennis… Les règles de la fédération doivent être appliquées (nombre de joueurs, durée du match…).
L’encadrant doit être :
- un éducateur sportif qualifié,
- ou un bénévole disposant des qualifications nécessaires,
- ou un membre d’un club sportif.
Les enfants n’ont pas besoin de licence sportive pour pratiquer l’activité.
Les autres activités physiques ou sportives, sans risques et pratiquées dans un seul but ludique, peuvent être encadrées par tout animateur permanent de la structure. Il est inutile d’avoir une qualification sportive particulière.
L’activité concernée ne doit pas être encadrée par des règles officielles d’une fédération. Il peut s’agir :
- de simples jeux comme la balle au prisonnier,
- ou de sports pratiqués de manière informelle (par exemple, un match de football avec seulement 5 joueurs par équipe et interdiction des tacles).
Des vidéos présentées sur les sites de l’Unesco
Pour les accompagner, l’Unesco vous propose une palette de vidéos… L’idée, c’était juste de dédramatiser la situation et d’illustrer les règles d’hygiène. Véritables outils pédagogiques, ces neuf films sont en train de faire le tour du monde. Le studio d’animation In the Box et la société des Films du cygne, toutes deux françaises, n’en reviennent pas. Les dernières versions internationales sont en cours de finalisation pour être diffusée sur les sites de l’Unesco. Vous pouvez retrouvez les versions françaises sur le site Les Petits loups.