Deux soldats français tués au Mali

Deux soldats français tués au Mali

Deux soldats français tués au Mali, dont une femme, pour la première fois, moins d’une semaine après la mort de trois autres militaires.  

Née le 18 avril 1987 à Trappes (Yvelines), le sergent Yvonne Huynh, née à Trappes, pacsée, était la mère d’un jeune garçon.  Elle était arrivée au Mali en septembre 2020 pour un deuxième séjour. Le brigadier Loïc Risser, né à saint Louis, dans le Haut Rhin, effectuait sa troisième mission au Mali, il était arrivé le 11 novembre. Leur véhicule a sauté sur une mine. 

5 morts pour la France en 10 jours

Trois autres soldats avaient été tués la semaine précédente : Tanerii Mauri, né à Papeete, Dorain Issakhanian, de Périgueux, et Quentin Pauchet, 21 ans, au cours d’une mission d’escorte de convoi.

50 soldats français ont été tués dans le cadre de l’opération Barkhane (anciennement Serval) depuis 2013. La Mission Barkhane au Sahel déploie actuellement 5100 hommes au Mali, Niger et Tchad. 

Beaucoup s’interrogent sur la possibilité d’un retrait des forces françaises du Mali. Depuis longtemps, les responsables militaires expliquent qu’il ne peut y avoir de victoire militaire et que, sans règlement politique, il ne saurait y avoir de solution. 

Un califat aux portes de l’Europe ?

D’autres expliquent que, sans la France, se constituerait un « califat »  islamique qui aurait des conséquences désastreuses sur tous les pays de la région, et jusqu’en Europe. Raison pour laquelle la France a demandé le soutien des pays de la région pour constituer la Force G5 Sahel et celui des Européens, cinq d’entre eux ayant répondu favorablement pour y envoyer des militaires. 

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