Décès d’Agnès Varda, figure de la nouvelle vague

Décès d’Agnès Varda, figure de la nouvelle vague

Après 90 printemps et un Lion d’Or, un César, et une Palme et un Oscar d’honneur, la cinéaste Agnès Varga, figure de la Nouvelle Vague, s’est éteinte.

Entourée de ses proches, cette femme de convictions nous laisse une œuvre importante avec notamment Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985), Les Glaneurs et la glaneuse (2000), Les plages d’Agnès (2009) ou Visages, villages (2017).

« C’est une très grande dame du cinéma et une très grande dame tout court qui nous quitte. Pendant 90 ans, elle a accompagné l’histoire du cinéma. Elle a été très en avance sur tout le monde, elle a été la première à faire des films qui ont influencé la Nouvelle Vague », a réagi auprès de l’AFP le réalisateur Claude Lelouch.

Née en Belgique, saluée à Hollywood

Née à Ixelles, en région bruxelloise, Agnès Varda, de nationalité française par sa mère, est également passée par Los Angeles où elle vécut plusieurs années. Hollywood qui ne l’a pas oublié et lui délivra, via Angelina Jolie, un Oscar d’honneur en 2017.

De nombreux festivals internationaux l’ont célébré ou invité à jouer un rôle. Citons notamment Berlin, Venise, Locarno, ou encore Montréal.

« Varda est partie, mais Agnès sera toujours là. Intelligente, vive, douce, spirituelle, rieuse, cocasse, inattendue comme l’est son oeuvre. Ses films de quat’sous sont notre trésor. Un trésor national: celui de l’esprit français », a indiqué sur Twitter l’ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob. Une manière élégante de saluer le bilan d’une figure majeure du cinéma français.

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