Notre, votre, site, qui allie analyse politique et culture, ponctue chaque semaine son édition d’un édito. En cette période de rétrospective, la rédaction rend hommage, en revenant sur les 5 éditos de l’année 2025 que vous avez préférés, au fondateur du site, Laurent Dominati.
Avec 7,4 millions d’utilisateurs actifs en 2025, le site Lesfrancais.press a confirmé son influence, attirant un public diversifié des 4 coins du globe (Europe, Amérique du Nord, Asie et Afrique). La plateforme multimédia couvre à la fois la politique nationale et internationale (élections consulaires, actualité des Français de l’étranger, analyses géopolitiques), et des sujets culturels variés (littérature, théâtre, cinéma, gastronomie, événements locaux et internationaux). Cette diversité permet de toucher aussi bien les passionnés de politique que les amateurs de culture, en France comme à l’étranger. En s’adressant aux expatriés français et aux francophones, Laurent Dominati a misé sur des contenus pratiques (fiscalité, aides sociales, vie quotidienne) et des analyses culturelles qui résonnent avec les préoccupations de notre communauté. Les articles sur l’influence française, les fêtes traditionnelles, ou les rencontres sportives renforçant le lien transnational, vous ont particulièrement captivés et on vous en remercie.
Merci pour votre fidélité, pour vos nombreux échanges sur les réseaux sociaux, en 2026, nous vous proposerons un site plus moderne pour une meilleure navigation et un plus grand confort de lecteur ou d’écoute. En attendant, on se plonge dans le top 5 des éditos de l’année 2025.
Un homme fait la loi
Avec plus de 250 000 lecteurs, l’édito dédié à l’homme qui aura bouleversé le monde en quelques mois, Donald Trump, fut la seconde publication la plus lue de l’année. Nous consacrerons, d’ailleurs, un dossier spécial en janvier 2026 au président américain.
— Résumé de l’édito publié le 02 mars 2025
Dans ce papier, Laurent Dominati nous interroge sur la dérive autoritaire et imprévisible de Donald Trump, dont les actions sapent l’ordre international et la stabilité économique des États-Unis. En refusant de respecter les traités et en adoptant une politique protectionniste, Trump affaiblit les alliances traditionnelles et discrédite la puissance américaine, provoquant une chute des marchés et une méfiance généralisée. Son comportement, comparé à celui d’un « parrain mafieux », dévalue même la citoyenneté américaine, vendue à des oligarques et trafiquants via des passeports et des cryptomonnaies douteuses comme les Trump coins.

Laurent Dominati souligne une tendance inquiétante : 7 % des Américains, dont 15 % des républicains, souhaiteraient voir Trump devenir « roi », illustrant une fascination pour le pouvoir absolu. Pourtant, comme le rappelait Thomas d’Aquin, un dirigeant abusif peut être légitimement renversé. Face à cette dérive, l’Europe est appelée à jouer un rôle clé : promouvoir un ordre international fondé sur le droit, plutôt que sur la force brute incarnée par Trump.
La scène symbolique entre Trump et Zelensky, où le premier tente d’imposer un partage de minerais ukrainiens, révèle un mépris pour les principes de solidarité et de droit international. L’Ukraine, malgré l’occupation, résiste, rappelant que le courage et l’espoir restent les meilleures réponses à la tyrannie. L’Europe, unie et non impérialiste, pourrait ainsi incarner une alternative crédible, porteuse d’une vision rassembleuse et prometteuse pour le monde.
Combien vaut un juge ?
Le rapport entre la société civile et la Justice a toujours été complexe. Mais depuis quelques années, c’est une véritable défiance qui s’est installée petit à petit en France, mais pas seulement. Laurent Dominati, en avril 2025, s’inspirait du mode de « désignation » des juges aux USA pour analyser les différents fonctionnements des tribunaux dans le monde tout en s’interrogeant sur la future place de l’IA. Un sujet qui a trouvé un large écho chez nos lecteurs, ils ont été plus de 125 000 à le lire.
— Résumé de l’édito publié le 13 avril 2025
L’élection d’un juge à la Cour suprême du Wisconsin, qui a mobilisé 98 millions de dollars (dont 25 millions dépensés par Elon Musk), illustre l’enjeu politique et financier autour de la justice. Pourtant, l’argent ne garantit pas la victoire, ce qui est rassurant. Ailleurs, comme au Honduras, investir dans la justice assure un « bon rendement » : un homme d’affaires, Fulano, a évité tout procès pendant 25 ans grâce à ses juges acquis, avant de perdre sa fortune après un coup d’État.
La justice est un contre-pouvoir essentiel, mais souvent instrumentalisé. Xi Jinping, Erdogan, ou Netanyahou emprisonnent leurs opposants via des procès politiques. Aux États-Unis, Trump et Biden ont gracié des milliers de personnes, révélant une justice parfois arbitraire. L’indépendance des juges est cruciale pour la démocratie libérale, qui repose sur l’état de droit et les droits de l’homme. Sans cela, la démocratie risque de devenir une tyrannie de la majorité.
L’intelligence artificielle pourrait bientôt rendre des jugements, mais l’humain resterait nécessaire pour le pardon. Pourtant, 46 % des personnes dans le monde considèrent leur système judiciaire comme corrompu. La justice doit être protégée, car son affaiblissement mène à la révolte. Investir dans la justice, c’est éviter qu’elle ne soit achetée.
En résumé, la valeur d’un juge ne se mesure pas en argent, mais en équité et en confiance. La justice reste le pilier de toute société légitime.
Des vacances pour toujours
A l’orée de la transhumance estivale, Laurent Dominati rebondit sur la grève des contrôleurs aériens pour dénoncer une dérive qui frappe la France et que les Français de l’étranger dénoncent régulièrement. Mais surtout, ils invitent les grévistes à la prudence alors que la robotisation et l’IA s’annoncent comme de nouveaux concurrents. Vous avez été plus de 100 000 à le lire que ce soit depuis la plage ou d’un hall d’aéroport.
— Résumé de l’édito publié le 06 juillet 2025
Comme nous le disions plus haut, Laurent Dominat dénonce, dans cet édito, le blocage des vacances par les contrôleurs aériens, symbole d’une civilisation encore trop attachée au travail. Pourtant, la « civilisation des loisirs » émerge : les congés payés se généralisent (de 16 jours en Chine à 53 en Iran), et les classes moyennes des pays émergents deviennent les nouveaux touristes. Cependant, 35 à 40 % des Français ne partent pas, souvent pour des raisons financières, révélant des inégalités persistantes.
Le travail traditionnel est en déclin : l’automatisation et le numérique transforment les métiers, rendant obsolète la notion d’heures de bureau. Les robots et algorithmes remplaceront de nombreuses tâches, libérant l’humanité pour des activités plus créatives ou relationnelles. Laurent Dominati imagine une société où l’oisiveté, le jeu et la culture priment, mais où les inégalités pourraient s’accentuer entre ceux qui profitent de cette révolution et ceux qui en sont exclus.
La civilisation future sera à la fois matérielle et immatérielle : les robots et l’IA soulèveront des questions éthiques et politiques, tandis que l’éducation devra évoluer pour préparer les enfants à un monde en mutation. L’exemple du Vietnam, passé de la pauvreté à une économie moderne, illustre le potentiel de ces transformations.
En conclusion, Laurent Dominati appelle à embrasser cette révolution avec optimisme, en cultivant le rêve plutôt que la peur, pour construire une société où les loisirs et l’épanouissement personnel deviendront centraux.
Les dividendes de la guerre
Un autre sujet ne pouvait être passé sous silence, la guerre en Ukraine. Enjeux démocratique, économique, de souveraineté, le conflit, qui déchire le continent européen, et sa résolution, donneront le ton au siècle, déjà bien amorcé.
— Résumé de l’édito publié le 25 mai 2025
Dans cet édito du printemps 2025, Laurent Dominati nous interroge, cette fois, sur l’idée de « dividendes de la guerre », alors que les budgets militaires explosent : les États-Unis consacrent 1 000 milliards de dollars à la défense, dont 170 milliards pour un projet de « dôme d’or » censé protéger le pays des missiles, malgré son irréalisme technique. La Chine et la Russie, tout en critiquant ce projet, renforcent, elles aussi, leurs arsenaux, avec des innovations comme un avion porte-drone chinois. L’Arabie saoudite et le Royaume-Uni investissent massivement dans la défense, tandis que les États-Unis pressent les membres de l’OTAN d’atteindre 5 % de leur PIB en dépenses militaires, un objectif irréaliste pour la plupart des pays européens.

Laurent Dominati y souligne l’évolution des conflits : la cyberguerre et le sabotage des infrastructures (électricité, internet) pourraient déclencher une crise majeure, comme en Espagne récemment. La diplomatie est en péril, avec des attaques contre des ambassadeurs et une banalisation de la violence.
Face à cette culture de guerre, l’auteur appelle à investir dans l’intelligence, l’éducation et la recherche plutôt que dans l’armement. Il cite l’exemple ukrainien, où la résistance s’appuie sur des valeurs humanistes. La vraie force réside dans des sociétés ouvertes, innovantes et alliées, et non dans une course aux armements qui affaiblit les démocraties.
En résumé : la guerre enrichit certains, mais c’est l’intelligence collective et le droit international qui garantiront la paix.
Toute vie ne tient qu’à un fil, électrique
On finit le top 5 des éditos de Laurent Dominati avec un édito consacré aux enjeux énergétiques alors que le tout électrique s’impose en Asie et que les Occidentaux, parfois en trainant les pieds, s’y dirigent. Surtout que l’année 2025 a vu les risques comme les cyberattaques, les blackouts, se multiplier dans le monde.
— Résumé de l’édito publié le 08 juin 2025
L’électricité est devenue le pilier invisible de nos sociétés modernes. Une simple panne, comme celle survenue en Espagne et au Portugal en avril 2025, suffit à plonger des millions de personnes dans le chaos : plus de lumière, de transports, de communications, ni d’accès aux services essentiels. Dans un contexte de cyberguerre et de tensions géopolitiques, la vulnérabilité des réseaux électriques devient une arme potentielle. Les onduleurs chinois, omniprésents dans les installations solaires, pourraient-ils servir d’outils d’espionnage ou de sabotage ? Les cyberattaques, notamment celles attribuées à la Russie, ciblent désormais les infrastructures énergétiques européennes, révélant une nouvelle forme de conflit : invisible, mais dévastatrice.
Le Pacte vert européen, conçu pour la transition écologique, se transforme progressivement en pacte de défense. L’Europe, dépendante à 60 % de ses importations énergétiques, paie son électricité deux à trois fois plus cher que les États-Unis, fragilisant sa compétitivité. Face à cette réalité, le nucléaire regagne du terrain, tandis que les énergies renouvelables, bien que prometteuses, ne garantissent pas encore une sécurité énergétique absolue. La Chine, maître du solaire et de l’éolien, domine aussi la production de batteries, renforçant son influence sur les réseaux mondiaux.

Laurent Dominati y voit un paradoxe : il n’existe pas d’énergie véritablement propre, sauf peut-être la géothermie. Malgré les efforts de décarbonation, la consommation mondiale d’hydrocarbures reste massive, tirée par la croissance asiatique. La décentralisation et la diversification des sources d’énergie apparaissent comme les meilleures réponses aux risques de sabotage ou de chantage.
Enfin, l’auteur évoque une guerre sans guerre, où des attaques cyber sur les réseaux électriques pourraient paralyser un pays sans un seul tir. La guérilla électromagnétique devient une arme de dissuasion accessible même aux acteurs les moins puissants. Investir dans la recherche énergétique et la cybersécurité s’impose comme une priorité stratégique, car, comme le rappelle Lénine, « le communisme, c’est les soviets plus l’électricité ». Une formule qui résonne avec une actualité où l’électricité conditionne toute forme de vie moderne.
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