Le sujet peut paraître futile, mais pour les Français de l’étranger qui prennent plus souvent que les autres l’avion, c’est une nouvelle qui peut simplifier le quotidien. Car oui, une avancée technique, va permettre enfin de conserver de grandes bouteilles dans les avions européens.
Pourquoi 100ml ?
Selon les règles actuelles de l’UE, les liquides, aérosols et gels (LAG) contenus dans les bagages à main doivent généralement être emballés dans des contenants ne dépassant pas 100 ml. Des exceptions sont toutefois prévues pour les régimes alimentaires spéciaux, les produits pour bébés et les médicaments, car les équipements de sécurité traditionnels, tels que les appareils à rayons X, ne peuvent pas détecter efficacement les explosifs liquides.
Toutefois, de nouveaux systèmes de détection d’explosifs sont désormais disponibles pour les bagages de cabine et ont été installés dans certains aéroports de l’UE, notamment à Rome et à Milan, ce qui permettrait aux passagers de transporter à bord des contenants liquides de plus grande taille.
Un nouveau modèle d'équipement de contrôle
Les équipements de contrôle de sécurité des aéroports capables de scanner le contenu des grands récipients liquides pourraient être déployés prochainement dans toute l’UE, ce qui signifierait que les passagers n’auraient plus besoin de s’assurer qu’ils n’ont pas de bouteilles contenant plus de 100 ml lorsqu’ils voyagent.
Une solution de dépistage testée avec succès a été approuvée par la CEAC en juin 2025. Il appartient désormais aux différents fabricants de soumettre leurs équipements aéroportuaires aux tests. Une fois que l’équipement de détection aura reçu le feu vert de la CEAC, il pourra être soumis à l’approbation de l’UE, ce qui permettra de contrôler les contenants de liquides de plus de 100 ml.
Après avoir reçu cette approbation, l’équipement peut être déployé dans les aéroports, ce qui pourrait se produire « dans les prochains jours », selon un porte-parole de la Commission.
Auteur/Autrice
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Chantal Julia est maitre de conférence en Suisse. Après plusieurs années à l'Université de Lettre Paris 1, Chantal a suivi son compagnon à Lausanne où elle enseigne toujours la littérature française. Elle écrit pour différents magazines universitaires et Lesfrancais.press
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