Christophe Sougey de Funès : « Pas un député de plus pour Macron »

Christophe Sougey de Funès : « Pas un député de plus pour Macron »

Investi par Les Républicains (LR) pour la législative partielle de la 5e circonscription des Français de l’étranger, Christophe Sougey de Funès affiche une ligne de droite assumée. Ancien consul honoraire à Séville, entrepreneur aguerri et engagé auprès des Français de l’étranger, il veut mettre son expérience au service d’un mandat de terrain. Au cours de ce podcast il déclare aussi son objectif : « Pas un député de plus pour Macron ».

Écouter le podcast avec Christophe Sougey de Funès

Qui est Christophe Sougey de Funès ?

Installé depuis 38 ans en Espagne, Christophe Sougey de Funès incarne une trajectoire franco-ibérique. « Je suis spécialisé dans la reprise de PME (…) dans le lancement et la création de startups », explique-t-il. Il revendique également une fine connaissance des enjeux économiques des expatriés. Membre de la Chambre de commerce pendant 27 ans, il a aussi présidé la délégation de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) en Andalousie occidentale.

Christophe Sougey de Funès - Candidat investi par Les Républicains dans la 5e circonscription des Français de l'étranger
Christophe Sougey de Funès - Candidat investi par Les Républicains dans la 5e circonscription des Français de l'étranger

Son engagement s’est donc renforcé en 2019 avec sa nomination comme consul honoraire à Séville, après la fermeture du consulat général. Une mission exigeante : « L’ambassadeur avait déclaré à la presse que le consul honoraire allait faire exactement la même chose que les consuls généraux… Il a mis la barre très haut. » Résultat : plusieurs milliers de dossiers traités, dix commissions de bourse et, comme il nous l’explique au cours de cette interview cela a créé « un contact permanent avec les Français de (sa) région ».

Christophe Sougey de Funès : une candidature LR contre le « macronisme finissant »

Soutenu par LR, Christophe Sougey de Funès se positionne clairement dans l’opposition au pouvoir actuel. « Comme Bruno Retailleau, je n’ai jamais été macroniste… Nous constatons clairement la fin du macronisme. Tous les indicateurs sont dans le rouge. »

« Nous constatons clairement la fin du macronisme. Tous les indicateurs sont dans le rouge »

Face à une candidate investie par le « bloc central », notre invité dénonce une logique politicienne: « Elle reconnaissait qu’elle ne serait là que d’une manière pro-temporée pour garder la chaise au chaud… Ce n’est pas ma conception de la politique » déclare-t-il à notre micro.

Illustration @Adobestock

Aussi, le ton du candidat de droite est alors clair : « Ce n’est pas un député de plus pour Macron. » L’ancien consul entend siéger au groupe Les Républicains à l’Assemblée et défendre « une vision de droite assumée, non complexée », appuyée sur les piliers de « l’ordre, de la sécurité, de notre défense et de l’identité nationale ».

Des propositions ciblées pour les expatriés

Parmi ses priorités, il cite la réforme des critères d’attribution des bourses scolaires. « J’ai vu des cas absolument dramatiques… des familles obligées de retirer leurs enfants des lycées français pour le simple fait d’être propriétaires de leur résidence principale. » Il souhaite mettre fin à un système d’aide à la scolarité qu’il juge injuste : « Des millions d’euros repartent à Paris faute d’attribution, alors que des familles en ont réellement besoin », constate-t-il.

Autre cheval de bataille : l’accès aux titres d’identité, en particulier pour les personnes en difficulté. « Des parents doivent parcourir des centaines de kilomètres pour une carte d’identité de leur enfant… Deux jours de déplacement, c’est inacceptable. »

« Défendre une vision de droite assumée, non complexée »

Il plaide également pour la reconnaissance des diplômes français en Espagne, et la simplification de l’accès aux soins : « Des jeunes Français attendent depuis quatre ans une homologation… alors que d’autres ressortissants non européens obtiennent leurs cartes sanitaires en quelques semaines. »

Parmi ses premières mesures, il souhaite aussi relancer une proposition de loi portée par le sénateur LR Ronan Le Gleut sur la création d’un fond d’urgence pour les Français de l’étranger : « Ce texte permettrait de débloquer des aides en une vingtaine de jours en cas de catastrophe… Il est à l’arrêt. Je le ferai inscrire à l’Assemblée dès mon élection. »

Législative : une campagne électorale de terrain dans la 5ème circonscription des Français de l’étranger

Déjà sur le terrain en Andalousie, Christophe Sougey de Funès prévoit de se rendre dans les quatre pays concernés par la circonscription : Espagne, Portugal, Monaco et Andorre. Il sera accompagné de son suppléant, Laurent Goater, président du Conseil consulaire du Portugal. « Nous allons échanger concrètement avec les électeurs et leur exposer nos priorités, » conclut-il.

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