Business schools : la France s’exporte

Business schools : la France s’exporte

Comme dans la culture, avec des antennes du Louvre et d’autres musées dans des capitales à travers le monde, le monde éducatif s’exporte aussi. Si certaines matières, le droit par exemple, sont difficilement exportables et que des Universités comme la Sorbonne privilégient des partenariats avec leurs équivalents à l’international, les écoles de commerce, elles, jouent la carte de l’antenne à l’étranger.

La compétition mondiale des business schools

En effet si la France est globalement mal représentée dans le classement de Shanghai des meilleurs établissements, ces « business schools », elles, tirent leur épingle du jeu. Ainsi, par exemple, le prestigieux Financial Times classe HEC et l’INSEAD aux 2ème et 3èmeplaces des meilleures écoles d’Europe. L’ESSEC, l’ESCP, l’EDHEC et l’EM Lyon sont aussi très bien cotées. Un positionnement favorable qui leur permet d’attirer les meilleurs étudiants du monde entier. La stratégie d’internationalisation participe à ce rayonnement.

HEC à Doha, l’EM Lyon à Shanghai

Ainsi, HEC a posé ses valises à Doha au Qatar, l’EM Lyon dispose d’une antenne à Shanghai et SKEMA a même ouvert un établissement à Raleigh aux Etats-Unis, pays qui ne manque pas, déjà d’écoles de commerce. A Singapour, cité-Etat qui a fait de l’excellence éducative une priorité, l’ESSEC, l’EDHEC, et l’INSEAD ont une antenne. Il est à noter que ces programmes sont pour la plupart effectués en anglais.

Dans les pays en développement, la création d’antennes est plus timide mais existe. Ainsi au Maroc, l’ESC Rennes, SKEMA et Euromed ont des campus à Rabat, Casablanca et Marrakech. Cette timidité relative peut cependant s’expliquer par une tradition parmi les élites de ces pays à étudier dans les pays occidentaux. En Angleterre et aux Etats-Unis pour les pays anglophones, assez largement à Paris, Genève où Bruxelles pour l’Afrique francophone.

La compétition mondiale des business schools

L’éducation, comme tant d’autres domaines, fait l’objet d’une concurrence globalisée. La France y compte de beaux atouts qu’elle utilise avec talent. Elle n’est, bien entendu, pas la seule. Harvard, Oxford, Cambridge ou Stanford sont aussi des noms, pour ne pas dire des marques, qui résonnent partout. Dans ce domaine aussi, la mondialisation s’est imposée.

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